La Philosophie à Paris

011. Ça aurait pu commencer comme cela

14 Février 2013, 19:24pm

Publié par Anthony Le Cazals

Comme l'exposé et la démonstration d'une thèse. Le sujet est le passage de l'ère classique à l'ère quantique et l'abandon de la métaphysique classique pour libérer une pensée de l'affectif. Le thème est la « pensée du Dehors » ou « pensée du Surpli » comme l'ont nommé et anticipé Foucault puis Deleuze. Il s'agit d'une pensée non métaphysique qui pose les forces et non les formes ou encore la complexité plutôt que la subjectivité. Elle ne s'appuie sur aucun fondement ni aucun principe, sinon elle se situerait au-dedans de la métaphysique. La problématique consiste à l'exposer de manière ludique et rigoureuse sous les différents registres qu'offre la philosophie et qui sont le manifeste, le traité et le programme. Chacun de ces trois livres a sa dimension dérangeante motrice, le manifeste porte sur les signes de l'autonomie qui vient et qui ne passe pas par l'individu mais la délibération sur ce qui importe, le traité est une déconstruction de la métaphysique à partir des dimensions dérangeantes que sont, pour elle, la lumière et le mouvement, enfin le programme est celui des transmutations qui s'appuient sur les combats et les rebonds de l'existence.

Les articles sont numérotés et regroupés en dossiers ou sous-parties disposés en neuf parties divisées en trois livres : Les signes d’une philosophie à venir – le livre de la capacité d’autonomie 012, Lumière et mouvement – le traité dérageant la métaphysique 013, et Combats et rebonds – le programme des transmutations 014. Chaque livre constitue un élément autonome écrit sur un mode différent. Nous les présentons juste après. La numérotation des articles se comprend ainsi : le premier chiffre est pour la partie, le second pour le dossier, le troisième pour l'article, plus long qu'un aphorisme. Les références aux ouvrages sont indiquées en exposant et explicitées dans la bibliographie suivies de la page _00 ou du chapitre puis du paragraphe quand il s'agit d'un aphorisme °I,0. Le schéma de départ de cette pensée est constitué autour des figures du dépeupleur, du catalyseur et du dérangeur. Ce qui était jusque là un de nos impensés, s’aperçoit : ce qui importe n’est pas ce qui est vrai, pas plus que ce qui intéresse.

Commenter cet article