YOUTUBE / Le précepteur - Charles Robin
Nous allons voir en quoi Charles Robin, professeur d'extrême droite, exprime ses affinités électives. Il est proche d'Alain de Benoist ; il se réclame pour induire en erreur de Jaurès, comme s'il avait besoin d'inscrire un national-socialisme ; il pose sa pensée réactionnaire sur celle de Platon, en ramenant tout au terme de corruption et en faisant de la vie une dégénération, ni plus ni moins à 19:00. Pour parler de la déviance propre à toute procédure; de la variation propre au devenir (dernière citation), de l'altération des choses (per-oxydation du vivant par exemple, vieillissement consécutif de ma réduction des télomères), Charles Robin emploie la traduction latine de corruption. Au passage, il fait à la fois un lien avec la corruption d'Adam et Eve au jardin d'Eden et avec l'être pour la mort du philosophe étiqueté Heidegger (seul référence dont il se sert au passage dans la vidéo).
On pourra s'étonner pourtant il s'agit de quelque chose de positif dans la bouche de Platon, il ne faut pas oublier que le rôle du philosophe est pour Platon de faire dévier la jeunesse, au vu de l'accusation faite à Socrate. Certainement que le médio-passif fait dévier de la trajectoire assignée est bien le propre de toute rencontre philosophique. Faire dévier, altérer le vocabulaire est différent de celui de Charles Robin : corrompre, faire pourrir, faire dégénérer. C'est là qu'affleure sa pensée réactionnaire, chancelante. Le propre de la vie pourrait-on dire en un raccourci c'est de dévier, de bifurquer, de muter face à un outil-obstacle en ce qui concerne l'humain.
Je ne sais même pas s'il y a un telle pub à faire de ce personnage.