La Philosophie à Paris

SCIENCE / La relation entre Dieu, l'infini et les sciences.

26 Novembre 2013, 12:20pm

Publié par Anthony Le Cazals

De là que « La religion a faussé la conception de la vie : la science et la philosophie n'ont toujours été que les ancillae de cette doctrine » NZFP°XIII,11[264] TolMR_123.

 

L'introduction de l'infini en mathématiques, autour de repères orthornormés (mathématiques cartésienne et leibnizienne) ou "galiléens" en physique newtonienne (laquelle ne peut s'exercer qu'en eux par jeu de réciprocité, d'où son approximation aujourd'hui, du fait de la courbure de l'espace oudu caractère fini-illimité du monde-sans-bord tel que le décrit, parfois avec humour, Einstein : eh oui il n'y a que deux infinis le monde et la bêtise humaine pour le monde je n'en suis pas certain. Descartes a pondu son analytique cartésienne pour rompre avec la géometrie et Leibniz a fait entrer les sciences dans la nouvelle ère de l’analyse intégro-différentielle, que l'on retrouve dans tout une série de calcul mais qui fausse les opérations en physique quantique du fait des infinis. La géométrie pourrait être qualifié de nécessaire pour le système de Platon mais elle est tout aussi bien reprise sous la figure de l'arpenteur de la Terre (celui qui la mesure) par Nietzsche : « Toute philosophie est une philosophie de surface : c'est un jugement d'ermite » NzBM°289. Les infinis n'existent pas, mais sont là pour rappeler l'existence d'un dieu absolument infini et inifiniment parfait à partir d'un monde centré mais paradoxalement soumis à la linérarité de la finitude. Ces infinis sont différents des "grands cardinnaux" dont on se sert par exemple dansle cryptage, avec les grand cardinaux qui consituent les nombres premiers les plus élevés. On touche là à un domaine classé secret dfense, en fait, mais c'est pour vous dire l'importance dans notre culture des conceptions mathématique et de celui qui serait capable de donner la recette (algorithme) permettant de connaître automatique ces grands cardinaux. Les mathématiques  opèrent davantage par matrices à présent mais sont liés de fai à un espace géométrique.

Le "monde" fini-illimité ou monde-sans-bord n'est pas le monde inifini conçu par Die, lui aussi infini en puissance. L'infini apparaît comme une aberration.

 

Développement


La science n'a pas pour critère la vérité, elle pose avant tout des déterminismes (lois sensées rendre compte de relations constantes -pléonasme- dans un domaine particulier aussi appelé domaine de validité). Le problème est que ce domaine de validité n'est pas universel comme le prétendrait toute vérité d'où des infaillibilistes comme Julien Dutant. Ceux-ci ont un domaine de connaissance très réduit qui est à la hauteur de leur décadence. Quand la science s'appuie sur les mathématiques basée sur l'infini, la reconnaissance de l'infini (Dieu), à partir de repère orhtonomés ou galiléens, elle devient décadente car théorique : les mathématiques ont pour critère le beau et non le vrai, précepte aristotélicien mais non platonicien. Pourtant le vrai n'est jamais véritablement le critère, puisqu'il s'agit toujours d'énoncer, de falsifier ce qui existe sans texte, voire de saisir et de capturer l'auditeur ou bien le lecteur. C'est une démonstration qu'on qualifiera de commode donc de belle rappelle Poincaré La substantielle ou essentielle vérité n'est qu'une dimension morale d'acceptation, toujours vide même pour Badiou. Elle est différente de la vérité egocentrée comme le précse Castoriadis : comme si la réponse à la question "comment on fait les bébés ?" tombait sous le coup d'une "vérité" pudiquement cachée alors que la réponse tient du "bon sens". Ce que Castoriadis nomme vérité est appelé par d'autres, qu'il n'a pas eu de mal à fustiger, évènement ; dès lors pour Castoriadis, la vérité c'est que les Grecs ont eu lieu, qu'ils ont existé et ont inscrit leur valeurs. Descartes avec son analytique a essayé cette rupture, on la retrouve dans l'analyse intégro-différentielle leibnizienne à la base de la dynamique lagrangienne ou à l'astronomie mathématique de Laplace qui n'a rien apporté mais a transformé l’approche géométrique de la mécanique développée par Newton en une approche basée sur l’analyse mathématique. Peut-être une question de manière tournant autour d'une harmonie préétablie. Pourtant Leibniz, lui-même, met en garde contre l'usage des équations préférant, par exemple, la réalité physique de la courbe de la chainette (parabole) plutôt que le passage abstrait par l'équation. On retrouve cet aspect chez les économistes leibniziens qui font dériver les orientations économiques de principes physiques chez List, chez Hamilton ou quelque part chez Swift quand il dénonce le malthusianisme qui pousser à l'absurde consisterait à manger ses bébés. Les mathématiques sont toujours parties d'un problème concret de calcul, les chiffres ont servi très tôt à l'archivages des denrées et au calcul des taxes. Différentes tentatives ont été faites pour détacher les mathématiques de leur origine géométrique, c'est-à-dire concrète comme la mesure de la terre ou l'arpentage. pourtant, c'est cette même relation à la Terre qui est à l'origine des courbes gaussiennes utilisées une première fois pour calculer les taxes foncières de la Bavière dont les champs sont inclinés ; elles n'ont rien à voir avec la courbe approximative de répartition, dite de Gauss.

 

Ce n'est peut-être pas évident mais chaque fois que l'on fait de l'analytique à partir d'une repère orthocentetré, on ne fait que vérifier deux choses, qu'il existerait un inifi et que par là-même nous serions finis. Ce sont des axiomes d'évidence, il 'ny aurait dès lors que le recours aux principes. Mais dire 2+3=5 ne dit rien on ne sais pas ce qui est désigné (des chous, des carottes) et l'indéterminé, l'inconditionné qui fut longtemps ramené à Dieu plutôt qu'à l'activité ou la puissance qu'on peut constater tous les jours en ville par exemple échappe au calcul et à la mesure (c'est le point d'achoppement posé par Deleuze et Guatarri, mais qui est posé par tous les sartriens s'il en existe : la contingence radicale ne devrait pas t'être étrangère). La science telle qu'elle est apparu sous ses deux formes concurrentes (Platon et Aristote emprisonnée dans leur longs discours) doit assumer qu'elle est apparue à des périodes décadentes, quand l'agitation politique qui est le premier soutien de la démocratie. Prenons l'exemple de Solon arrivant dans l'assemblée avec son bouclier. L'agitation, la chaleur, les caresses et les frictions tout cela fini par produire ce que les tenants de la mesure nomment du libidinal, de l'affectif. C'est ce qu'on retrouve dans l'informatique ou devrais-je dire l'algorithmique (qui est le champ des opérations où pour tout problème il y a une solution) : c'est la grande découverte de Pascal et Leibniz (qui chacun de son côté à inventé une machine à calculer). Petit détour anti-métaphysique et anti-libéral, on associe dans la découverte du champ opératoire ou algorithmique à Pascal et Leibniz, Newton, parce qu'il était capable de capturer les inventions et non de les produire, la même chose s'est passé avec Képler dont on avait perdu la trace puisque son tombeau fut pillé par les Suédois et que ses écrits furent dispersés et l'on ne les retrouva que dix ans avant que Newton ne s'appropie la gravitation dite "universelle", mais la légende de Newton est surtout celle de l'empire britannique et viendra avec les Lumières sous la forme d'une dépression de la pensée - Kant et Voltaire en seront les importateurs.

 

Les grands mots abusent, la pensée classique en a constitué en masse, comme si une vérité tenait en un mots ou en une idée. Il suffit que l'on hypostasier ou substantifie un mot comme la Nature, la Vie, la Femme pour mettre en avant ses mystères ou qu'à la manière des prêtres (depuis le talmud), on en tire des explications. L'avantage d'une théorie sur une autre est qu'elle permet de donner plus d'explications qu'une autre : en cela elle enchante. Pourtant, les explications sont toujours tirées depuis une substance divine et y reviennent : etymologiquement, elles sortent de ses plis. Pour expliquer des phénomènes mystérieux, on adopte une posture spectatrice et même décadente ausitôt qu'on a recours à une substance ; en termes métaphysiques, on dit que les explications sont prises dans une pensée du Dépli ou de l'Ouvert, c'est-à-dire de l'élévation à l'infini d'une substance. Mais on rate la pensée de plus haute définition, non pas spirituelle mais complexe. On rate la dimension affective que constitue le " génie du coeur ", investissement de ce mélange de magnétisme et de synchronie qui se joue entre le cerveau affectif et le coeur. C'est la transformation du système nerveux à partir d'un traumatisme qui modifie le système glandulaire mais aussi nous l'avons montré récemment l'épigénome. On pourrait que c'est ce qui explique (hihi) que les personnes dites intelligentes sont d'une grande sensibilité en ce qu'elles ont aussi dépassé un traumatisme mais il faut toujours se méfier des personnes qui se disent sensibles car elle abusent. C'est en tout cas verifié pour un grand nombre de philosophes et au moins un inventeur : Tesla. Celui-ci a remercé son frère d'être mort et de lui aoir causé un traumatisme qui lui a permis de voir ses différentes inventions directement dans son cerveau sas avoir à les dessiner. Il a permis avec ses 700 brevets d'invention des apports considérables en électricité et en télécommunication.

 

Ce que je cherche à te dire par ce détour, c'est que le libéralisme s'est aussi imposé dans la pensée et la science à travers Newton pourtant le fameux 1/r² de g=GM/r² ne figure pas dans les principia mais vient après, ce n'est qu'une approximation qui passe pour une vérité dans dès lors qu'on ne sort par de'un domaine de validité (le repère galiléen). Cette commodité n'est pas une vérité même si elle peut saisir quelques lecteurs ; elle est, à l'échelle de temps qui celle de l'humanité, très vite remise en cause par Einstein. Et oui les deux premières loi d'ordre de Newton s'auto-référencent l'une l'autre puisque la première exige un référenteil Galiléen mais pour être un référentiel Galiléen il ne faut pas être en mouvement donc ni la Terre ni le Soleil à partir d'Einstein ne peuvent l'être. Non la science parle d'autre chose du besoin de certitude quand tout se délite, un besoin d'ordre, d'un manque de force qui préfère le peuplement moralisé au bouillonement, au débordement 1. Il suffit de voir les guerre à mort entre savants . Tous les principes de la science sont ineptes : principe de causalité qui ne fait que renvoyer au principe de permanence de la substance (je ne développe pas ici mais cela rejoint la dissociation faite par Schopenhauer entre principe de raison et loi de causalité et dont il n'a pas vu toutes les conséquence pour lui-même, puisque cela allait jusqu'à ruiner la notion même de volonté comme principe), le principe de conservation de l'énergie qui ne vaut que pour les systèmes fermés (évitons de dire le principe de conservation de l'information car cela touche au débat Susskind/Hawking alors laissons à Susskind le bénéfice du doute), le principe de moindre action énoncé par Leibinz et d'autres mais surtout repris dans la dynamique lagrangienne et qui parle encore de cette négation de l'agitation, d'un besoin de fiaineantise et que le système hierarchique et narcotique opère à notre place, n'avoir plus qu'à appuyer sur le bouton en postulant que le "procès" suivra la procédure (mais cela encore est de l'idéalisme).

 

Cette relation classique ou déterministe entre Deiu et la science, Ilya Prigogine la met en relief au travers des lois de la Nautre que quelque part il fustige.

 

 

 

 

 

1. Un économiste leibnizien et amélioreur de l'humanité "conçoit l’économie comme une branche de la science physique, par laquelle l’homme transforme et améliore la nature afin d’en favoriser le peuplement." comme le rpporte ses partisans.

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