LA PHILOSPOHE EST LIEE A LA GEOPOLITIQUE.
Réponse aux philosophes analytiques
Une des réponses à ce billet de Julien Dutant épaulé dans ses commentaires par Florian Cova et Nicolas Pain (Mikolka). La philosophie rien indiscutablement liée à une géopolitique. D'où l'image suivante (J'ai ici pour ne pas faire de trop grand écart à peine esquisser le changement de rapport à la mère qui s'est esquissé avec la maîtrise de la mère d'où à émerger l'empire commercial anglais étudié dans sa base anglaise par Marx sous le terme de Capitalisme, si la démocratie venait de la mer pour les Grecs, l'empire colonial qui nie les territoires et les métiers, leur développement est "britannique" ou thalassocratique, comme les 93% de marchandises qui passent par la mer au lieu d'être produite sur un même territoire. Je ne fais pas ici l'éloge du protectionnisme puisque même Colbert voulait détruire les métiers réunis en corporations). Ces dimensions non métaphysiques au dire même de Deleuze qui ne pouvait faire du territoire un concept (aveu dans l'abévédaire) sont niées par la philosophie analytique qui continue à porter des oeillère pour ne pas voir la morale institutionnelle qu'elle produit, que tous ces éléments grégaires produisent. Le fait que vous vous représentiez la terre comme un blog modifie votre situation dans le monde alors que pour un Grec aller en mer était signe de courage, ce n'est plus le cas aujourd'hui où la rotondité de la Terre pose la question de son gouvernement. Question que ne pourra jamais poser un philosophe analytique, par le parti implicite qui le sous-tend politiquement. Les libéraux n'iront jamais dire à la multitude réveillez-vous !!!
Pour répondre à Julien (Julien Dutant), Cher Julien, il faudrait que j'acquiesce déjà au catégorie de la logique aristotélicienne, le nécessaire correspondant au ∀x P(x), l’impossible au ∀x ¬P(x), le possible au ∃x P(x) et le contingent au ∃x ¬P(x). Pour le dire autrement, je ne pense pas qu'avoir en vue cela soit faire (comme "dran" = "horan" chez Platon) j'émets quelques doutes sur la catégorie de "possible" sortie de l'épistémè décadente (le macro logos qui enchâssa les vérités de Platon et d'Aristote), ainsi que sur celle de "nécessaire" qui comporte toujours sous le régime de la cohérence formelle son exception existentielle (et encore une fois on demeurerait là simplement dans une contradiction empirique pour avoir consenti à poser une nécessité formelle à la base). Selon moi, il faut d'abord s'immerger et s'embarquer non se replier dans l'institution et vivre dans la confrontation à l'interminable.
Pour répondre à Mikolka (Nicolas Pain), nullement Nicolas je ne crois tout au plus qu'à l'universalité particulière qui ne peut être étendue. Cela concerne aussi les mathématique qui sont indissolublement liées au calcul c'est-à-dire à un problème concret (ex: problème des quadratures et des tangentes qui donna le calcul intégral et le calcul différentielle, la croyance en l'universalité ayant voulu étendre cela la méthode algorithmique et la mise en système aux lois morales, là est une forme de l'esprit de vengeance, d'usage retors d'une invention qui avoue ses limites de validité ou brisure de symétries ou l'existence d'échelles de réalité aussi nommée territoires). Plus exactement je ne crois pas à l'universalisme, à l'universalité rigoureuse et abstraite.
Dit autrement, cher Nicolas, et j'en donnerai un troisième version un peu plus loin, nous ne participons pas de la même vie, je suis dans la vita activa avec son territoire propre alors que argument déjà présenté maintes fois à Julien sous la forme de la différence entre savoir et savoir-faire. Mais indiscutablement vous ne pouvez comprendre les gens de métier, qui ne forme que 5% de la population.
Pour répondre à Florian (Florian Cova), La meilleure réponse serait je pose un pomme sur la table et j'en fait quelque chose, réponse non discursive et non logocentré qui ne cède pas aux forces réactives que mettent en place votre logorrhée, réponse légèrement différente de celle de Wittgenstein jouant du piano ou récitant un poème lors de ces rencontres avec Schlick, mais qui était lié à sa mystique créatrice, c'est-à-dire toute la part tue du Tractatus. Cette part tue du Tractatus qui faisait dire à Wittgenstein devant Russell et Frege qu'il ne pouvait pas le comprendre (une autre manière de répondre à Niclos alias Mikolka, Wittgentstein ne discréditant point là le Tractatus). Remarque bien Florian que je n'avais pas fait de relation de cause à effet ni donner les raison du la dissolution du Cercle de Vienne, mais je suis content d'apprendre qu'i y a aussi une histoire de la philosophie en philosophie analytique preuve que vous participer de la scholastique moderne. J'oserai ajouter comme pied de nez à Julien que la connaissance des raison de la dissolution du cercle de Vienne n'est ni de fréquentation ni d'a-priori formel, mais historique ou rapportée, ce qui n'a rien de commun avec le premier point du du programme du Cercle de Vienne : "Les sciences doivent être unifiées dans le langage de la physique (réductionnisme des sciences empiriques) ou de la logique (logicisme), car toute connaissance est soit empirique soit formelle".
Vous me faites comprendre pourquoi la philosophie aura un avenir en Espagne non seulement les Hispanophone cultive la "gana" et le "gusto" (dimension irréductible à la logique formelle. Quant à la philia c'est une des dimension irréductible à la philosophie, je n'ai donc guère besoin d'émotion ou de tour de manège mais la puissance (qui ramené par le pricipe de raison suffisante au domaine de la connaissance s'appelle faculté) et la dimension du terrible (déjà exposé dans le 1er stasimon de l'Antigone de Sophocle), ne sont pas non plus réductible en terme de logique formelle. J'écite même de vous parler de la notion de combat qui engage plus que la simple joute (âgon) ou querelle (eris), la première (stratégique) se jouant dans une durée existencielle plus grande que les secondes (plus tactiques). La logique universelle est incapable de parler de tout (une vairante sans doute des deux thèorèmes d'incomplétude). Une manière de dire que la philosophie analytique en tant qu'occurrence institutionnelle est une expression décadente ou scholastique. Là je m'adresse plus particulièrement à Florian, qui en tant que lecteur de Nietzsche est plus apte à me comprendre, la philosophie analytique (tant la logique formelle que son pendant empiriste) n'amène aucune transformation, ne produit aucun type nouveau. Nier que la philosophie soit indiscutablement lié à la politique, c'est mécomprendre d'où elle vient, et je ne suis pourtant pas platonicien, donc d'autres exemples antérieurs existent avec Héraclite et Anaxagore. C'est l'impasse analytique que je déplore et que suggèrent par leur trajectoires Quine, Rorty et Strawson. Mais rassurez-vous ne remettant en cause ici l'institution, je ne remets pas en cause la philosophie analytique, le type réactif est très persistant. Il faut simplement remettre les choses à leur place, délimiter si vous voulez les territoires, un empirie thalassocratique qui cherche à s'imposer par une pensée formelle et empiriste en peut s'implanter sur le continent que dans les ports, c'est peut-être pour cela qu'il est le corrolaire d'une apparence démocratique, mais je ne vais pas vous refaire l'histoire telle que déjà énoncée par Thucyidide (oups cela fait argument d'autorité me dira JD alors que j'invitait juste à une lecture déjà prise dans un territoire : la cité avait trois composante, la ville, la campagne et l'espace maritime ; la part démocratique tenait de la dernière). Mais je vous laisse donc à votre interminable.
La philosophie analytique est bien une philosophie libérale de par le double présupposé formel et empiriste qui la sous-tend. L'expérience (donnée empiriste) qui a des limites morale n'a rien à voir avec le métier entre autres choses. Pour comprendre les limites morales de ce que l'on a nommé "expérience" (terme que je comprend de moins en moins), on pensera par exemple pour la philosophie naturelle libérale de Newton : l'auto-référencement à un prétendu "référentiel galiléen" énoncé dans la première loi et présupposé pour comme domaine de validité de la seconde est un présupposé moral (lié à un entendement réducteur). Ces mêmes présupposés a-priori à toute "expérience" ont servi de base à l'analytique transcendantale de Kant et par extension tout aussi malencontreuse aux lois morales : L'inférence classique qui pose des lois logiques puis des lois physiques et enfin des lois morales, mais jamais dans l'affaire il n'a été question des lois politiques et d'une quelconque constitution. Les idées modernes (anglaises et kantiennes), importées sur le continent par les Lumières et qui donneront les idées révolutionnaires, ne sont le fruit que de l'empirisme libéral, dont la double dimension du formel et de l'empirique se voudrait exhaustive du champ du "possible", mais encore une fois il y a des territoires que vous méconnaissez, chers lecteurs analytiques, qui résistent à l'abus universaliste et qui se moque volontiers du logos prophoricos. Vous professez si aisément mais masquez difficilement l'esprit de vengeance dont est issu votre discours (repli institutionnel pour une vita contemplativa confrontées à l'interminable). Sauf à transgresser légitimement vous ne pourrez vous défaire de cet instinct de vengeance issu de la confrontation de ce qui est aride et non viable. C'est pourquoi mon ton est très doux et limite compatissant.
Ce sont toutes ces dimensions d'envie, de goût, d'intérêt, de puissance, de ce qu'il y a de terrible dans l'homme, de combat et même d'audace et d'invention qui constituent véritablement le socle philosophique (le bouillonnement politique et "affectif" en fait), non des catégories logiques, vous pourrez toujours me renvoyer au socle d'Epitémè que constituent Platon et Aristote, qui tout deux sentaient l'hellénisme périclité, l'un par la parole qui devient écrit, l'autre le pleurant sur son lit de mort alors qui avait formé le seul Roi de la région). Je fais exprès de vous déranger avec cela, mais c'est simplement par ce biais que naît un creuset de valeurs. C'est tout cela que la philosophie analytique ne pourra comporter, tout ce qu'elle pourra c'est désigner une "philosophie continentale" voir deux avec un discernement très pointu.
Je vous laisse donc à votre déni institué. Mais voilà Julien une autre définition du courage autre que le repli dans le château fort de la précision tellement précise qu'elle en a perdu son désigné, le courage comme boldness, comme parrêsia. Je ne pense pas que l'on puisse tenir cuex qui exerce un savoir-faire, qui sont à la base de l'activité d'un pays, comme une portion congrue, voilà d'où j'énonce ma parrêsia. Les catégories de la connaissance "formelle" et de la connaissance "empirique" s'effondre, dès que vous les approcher, de même l'analyse de l'esprit, ne parle en rien d'esprit, tant elle n'a rien compris à la raison audacieuse, à l'ingenium, qui comme les mathématiques et non la logique formelle sont synthétiques car encore un fois lié au calcul, non à l'abstraction.
Ce seul texte suffit à vous faire comprendre pourquoi la philosophie analytique ne peut prendre sur le dit "continent" sauf si à être le symptôme d'une perte de direction (autre nom de l'esprit). Cela est possible le parti libéral vainquait par l'aide des forces réactives que vous mettez en avant, mais de tout temps il y a eu la résistance des métiers et des territoires (dimensions qui n'appartiennent pas à la vita contemplativa mais à la vita activa ou vie accomplie). Dimension obscure pour vous, mais c'est un peu comme vous ne compreniez pas la société (présupposé contractuel) ou plus simple, la vie active. Oui il existe une pensée synthétique qui se moque bien de la "philosophie" (entendez l'idéalisme, tout ce qui relève du "transcendantal" et de l'"empirique").
Une des réponses à ce billet de Julien Dutant épaulé dans ses commentaires par Florian Cova et Nicolas Pain (Mikolka). La philosophie rien indiscutablement liée à une géopolitique. D'où l'image suivante (J'ai ici pour ne pas faire de trop grand écart à peine esquisser le changement de rapport à la mère qui s'est esquissé avec la maîtrise de la mère d'où à émerger l'empire commercial anglais étudié dans sa base anglaise par Marx sous le terme de Capitalisme, si la démocratie venait de la mer pour les Grecs, l'empire colonial qui nie les territoires et les métiers, leur développement est "britannique" ou thalassocratique, comme les 93% de marchandises qui passent par la mer au lieu d'être produite sur un même territoire. Je ne fais pas ici l'éloge du protectionnisme puisque même Colbert voulait détruire les métiers réunis en corporations). Ces dimensions non métaphysiques au dire même de Deleuze qui ne pouvait faire du territoire un concept (aveu dans l'abévédaire) sont niées par la philosophie analytique qui continue à porter des oeillère pour ne pas voir la morale institutionnelle qu'elle produit, que tous ces éléments grégaires produisent. Le fait que vous vous représentiez la terre comme un blog modifie votre situation dans le monde alors que pour un Grec aller en mer était signe de courage, ce n'est plus le cas aujourd'hui où la rotondité de la Terre pose la question de son gouvernement. Question que ne pourra jamais poser un philosophe analytique, par le parti implicite qui le sous-tend politiquement. Les libéraux n'iront jamais dire à la multitude réveillez-vous !!!
Pour répondre à Julien (Julien Dutant), Cher Julien, il faudrait que j'acquiesce déjà au catégorie de la logique aristotélicienne, le nécessaire correspondant au ∀x P(x), l’impossible au ∀x ¬P(x), le possible au ∃x P(x) et le contingent au ∃x ¬P(x). Pour le dire autrement, je ne pense pas qu'avoir en vue cela soit faire (comme "dran" = "horan" chez Platon) j'émets quelques doutes sur la catégorie de "possible" sortie de l'épistémè décadente (le macro logos qui enchâssa les vérités de Platon et d'Aristote), ainsi que sur celle de "nécessaire" qui comporte toujours sous le régime de la cohérence formelle son exception existentielle (et encore une fois on demeurerait là simplement dans une contradiction empirique pour avoir consenti à poser une nécessité formelle à la base). Selon moi, il faut d'abord s'immerger et s'embarquer non se replier dans l'institution et vivre dans la confrontation à l'interminable.
Pour répondre à Mikolka (Nicolas Pain), nullement Nicolas je ne crois tout au plus qu'à l'universalité particulière qui ne peut être étendue. Cela concerne aussi les mathématique qui sont indissolublement liées au calcul c'est-à-dire à un problème concret (ex: problème des quadratures et des tangentes qui donna le calcul intégral et le calcul différentielle, la croyance en l'universalité ayant voulu étendre cela la méthode algorithmique et la mise en système aux lois morales, là est une forme de l'esprit de vengeance, d'usage retors d'une invention qui avoue ses limites de validité ou brisure de symétries ou l'existence d'échelles de réalité aussi nommée territoires). Plus exactement je ne crois pas à l'universalisme, à l'universalité rigoureuse et abstraite.
Dit autrement, cher Nicolas, et j'en donnerai un troisième version un peu plus loin, nous ne participons pas de la même vie, je suis dans la vita activa avec son territoire propre alors que argument déjà présenté maintes fois à Julien sous la forme de la différence entre savoir et savoir-faire. Mais indiscutablement vous ne pouvez comprendre les gens de métier, qui ne forme que 5% de la population.
Pour répondre à Florian (Florian Cova), La meilleure réponse serait je pose un pomme sur la table et j'en fait quelque chose, réponse non discursive et non logocentré qui ne cède pas aux forces réactives que mettent en place votre logorrhée, réponse légèrement différente de celle de Wittgenstein jouant du piano ou récitant un poème lors de ces rencontres avec Schlick, mais qui était lié à sa mystique créatrice, c'est-à-dire toute la part tue du Tractatus. Cette part tue du Tractatus qui faisait dire à Wittgenstein devant Russell et Frege qu'il ne pouvait pas le comprendre (une autre manière de répondre à Niclos alias Mikolka, Wittgentstein ne discréditant point là le Tractatus). Remarque bien Florian que je n'avais pas fait de relation de cause à effet ni donner les raison du la dissolution du Cercle de Vienne, mais je suis content d'apprendre qu'i y a aussi une histoire de la philosophie en philosophie analytique preuve que vous participer de la scholastique moderne. J'oserai ajouter comme pied de nez à Julien que la connaissance des raison de la dissolution du cercle de Vienne n'est ni de fréquentation ni d'a-priori formel, mais historique ou rapportée, ce qui n'a rien de commun avec le premier point du du programme du Cercle de Vienne : "Les sciences doivent être unifiées dans le langage de la physique (réductionnisme des sciences empiriques) ou de la logique (logicisme), car toute connaissance est soit empirique soit formelle".
Vous me faites comprendre pourquoi la philosophie aura un avenir en Espagne non seulement les Hispanophone cultive la "gana" et le "gusto" (dimension irréductible à la logique formelle. Quant à la philia c'est une des dimension irréductible à la philosophie, je n'ai donc guère besoin d'émotion ou de tour de manège mais la puissance (qui ramené par le pricipe de raison suffisante au domaine de la connaissance s'appelle faculté) et la dimension du terrible (déjà exposé dans le 1er stasimon de l'Antigone de Sophocle), ne sont pas non plus réductible en terme de logique formelle. J'écite même de vous parler de la notion de combat qui engage plus que la simple joute (âgon) ou querelle (eris), la première (stratégique) se jouant dans une durée existencielle plus grande que les secondes (plus tactiques). La logique universelle est incapable de parler de tout (une vairante sans doute des deux thèorèmes d'incomplétude). Une manière de dire que la philosophie analytique en tant qu'occurrence institutionnelle est une expression décadente ou scholastique. Là je m'adresse plus particulièrement à Florian, qui en tant que lecteur de Nietzsche est plus apte à me comprendre, la philosophie analytique (tant la logique formelle que son pendant empiriste) n'amène aucune transformation, ne produit aucun type nouveau. Nier que la philosophie soit indiscutablement lié à la politique, c'est mécomprendre d'où elle vient, et je ne suis pourtant pas platonicien, donc d'autres exemples antérieurs existent avec Héraclite et Anaxagore. C'est l'impasse analytique que je déplore et que suggèrent par leur trajectoires Quine, Rorty et Strawson. Mais rassurez-vous ne remettant en cause ici l'institution, je ne remets pas en cause la philosophie analytique, le type réactif est très persistant. Il faut simplement remettre les choses à leur place, délimiter si vous voulez les territoires, un empirie thalassocratique qui cherche à s'imposer par une pensée formelle et empiriste en peut s'implanter sur le continent que dans les ports, c'est peut-être pour cela qu'il est le corrolaire d'une apparence démocratique, mais je ne vais pas vous refaire l'histoire telle que déjà énoncée par Thucyidide (oups cela fait argument d'autorité me dira JD alors que j'invitait juste à une lecture déjà prise dans un territoire : la cité avait trois composante, la ville, la campagne et l'espace maritime ; la part démocratique tenait de la dernière). Mais je vous laisse donc à votre interminable.
La philosophie analytique est bien une philosophie libérale de par le double présupposé formel et empiriste qui la sous-tend. L'expérience (donnée empiriste) qui a des limites morale n'a rien à voir avec le métier entre autres choses. Pour comprendre les limites morales de ce que l'on a nommé "expérience" (terme que je comprend de moins en moins), on pensera par exemple pour la philosophie naturelle libérale de Newton : l'auto-référencement à un prétendu "référentiel galiléen" énoncé dans la première loi et présupposé pour comme domaine de validité de la seconde est un présupposé moral (lié à un entendement réducteur). Ces mêmes présupposés a-priori à toute "expérience" ont servi de base à l'analytique transcendantale de Kant et par extension tout aussi malencontreuse aux lois morales : L'inférence classique qui pose des lois logiques puis des lois physiques et enfin des lois morales, mais jamais dans l'affaire il n'a été question des lois politiques et d'une quelconque constitution. Les idées modernes (anglaises et kantiennes), importées sur le continent par les Lumières et qui donneront les idées révolutionnaires, ne sont le fruit que de l'empirisme libéral, dont la double dimension du formel et de l'empirique se voudrait exhaustive du champ du "possible", mais encore une fois il y a des territoires que vous méconnaissez, chers lecteurs analytiques, qui résistent à l'abus universaliste et qui se moque volontiers du logos prophoricos. Vous professez si aisément mais masquez difficilement l'esprit de vengeance dont est issu votre discours (repli institutionnel pour une vita contemplativa confrontées à l'interminable). Sauf à transgresser légitimement vous ne pourrez vous défaire de cet instinct de vengeance issu de la confrontation de ce qui est aride et non viable. C'est pourquoi mon ton est très doux et limite compatissant.
Ce sont toutes ces dimensions d'envie, de goût, d'intérêt, de puissance, de ce qu'il y a de terrible dans l'homme, de combat et même d'audace et d'invention qui constituent véritablement le socle philosophique (le bouillonnement politique et "affectif" en fait), non des catégories logiques, vous pourrez toujours me renvoyer au socle d'Epitémè que constituent Platon et Aristote, qui tout deux sentaient l'hellénisme périclité, l'un par la parole qui devient écrit, l'autre le pleurant sur son lit de mort alors qui avait formé le seul Roi de la région). Je fais exprès de vous déranger avec cela, mais c'est simplement par ce biais que naît un creuset de valeurs. C'est tout cela que la philosophie analytique ne pourra comporter, tout ce qu'elle pourra c'est désigner une "philosophie continentale" voir deux avec un discernement très pointu.
Je vous laisse donc à votre déni institué. Mais voilà Julien une autre définition du courage autre que le repli dans le château fort de la précision tellement précise qu'elle en a perdu son désigné, le courage comme boldness, comme parrêsia. Je ne pense pas que l'on puisse tenir cuex qui exerce un savoir-faire, qui sont à la base de l'activité d'un pays, comme une portion congrue, voilà d'où j'énonce ma parrêsia. Les catégories de la connaissance "formelle" et de la connaissance "empirique" s'effondre, dès que vous les approcher, de même l'analyse de l'esprit, ne parle en rien d'esprit, tant elle n'a rien compris à la raison audacieuse, à l'ingenium, qui comme les mathématiques et non la logique formelle sont synthétiques car encore un fois lié au calcul, non à l'abstraction.
Ce seul texte suffit à vous faire comprendre pourquoi la philosophie analytique ne peut prendre sur le dit "continent" sauf si à être le symptôme d'une perte de direction (autre nom de l'esprit). Cela est possible le parti libéral vainquait par l'aide des forces réactives que vous mettez en avant, mais de tout temps il y a eu la résistance des métiers et des territoires (dimensions qui n'appartiennent pas à la vita contemplativa mais à la vita activa ou vie accomplie). Dimension obscure pour vous, mais c'est un peu comme vous ne compreniez pas la société (présupposé contractuel) ou plus simple, la vie active. Oui il existe une pensée synthétique qui se moque bien de la "philosophie" (entendez l'idéalisme, tout ce qui relève du "transcendantal" et de l'"empirique").
Commenter cet article