LA PENSEE COMPLEXE 3 | Les systèmes complexes adaptatifs
Les systèmes complexes adaptatifs ne sont que des systèmes ouverts et des champs opératoires , c'est-à-dire des postures
institutionnelles de savants transposés notamment sur le cerveau et les réseaux. Vous pourrez lire cela dans les citations d'un entretiens de Paul Bourgine (diffusé vendredi dernier sur France
Culture). Ces systèmes ou ces postures scientistes qui ne sont en rien toute la compléxité , pour preuve les livres de Bernard Lahire qui distingue le jeu chez Kafka du champ littéraire désigné
par Bourdieu depuis son institution. Il y a décalque d'une posture scientique et non inscription de la coomplexité. Les théories issues des systèmes complexes ne font en fait que poser la
sélection et l'adaptation chère à Darwin, que nous nous permettons de critiquer par ailleurs.
L'intervieweur pointe cette question "Internet moment essentiel pour l'espèce" à partir de la phrase de Paul Bourguine : "La prise de conscience qu'internet était quelque chose de radicalemùent important pour notre espèce." Celui-ci répond, et nous enchaînerons à la suite...
"Si je repars du cerveau, les gens en neurosciences ont regardé quel était le diamètre du cerveau et ils ont trouvé que c'était de l'ordre de six, ils ont trouvé qu'il fallait six déclenchements de neurones pour qu'un neurone vienne en influencer un autre. Alors maintenant si on se demande comment se fait-il qu'en un dixième de seconde nos neurones parviennent à se mettre d'accord sur les cinq ou six éléments de la situation alors qu'en un dixième de seconde ils ont le temps de se déclencher qu'une dizaine de fois. On comprend bien que s'il y a une distance de six en deux neurones du cerveau, chacun a le temps de consulter chaque autre et d'être influencé par lui [pas tout à fait] alors c'est bien une position collective qui va émerger de mes mille milliards de neurones. Alors le diamètre d'un réseau est quelque chose de fondamental si on veut avoir un système adaptatif."
/Pourquoi produire un système ouvert qui plus est adaptatif ? pour qu'il se conserve, pour qu'il coévolue, pour qu'il reste dans sa décadence nihiliste, incapable de produire de nouvelles valeurs. On retrouve là l'illusion qui réduit l'esprit -spiritus, mens, ingenium- à la seule conscience - mens conscia -, et donc à la décision apparemment u,anime qui surgit à chaque situation de danger et de déstabilisation des pouvoirs établis. Il n'y a pas là d'esprit car aucune anticipation, aucune prévision, l'incertain est faible, l'inaperçu peu riche puisqu'il s'agit. Produire de la communication, comme on réduit le cerveau à un système complexe, le serpent de la réduction. se mordant la queue. Ce qui est visé à travers la pseudo-science des systèmes complexes épaulées par les sciences dites cognitives, c'est de réduire le monde à un individu au travers de son réseau, d'obtenir un petit comme il réduit l'esprit à la prise de conscience ou position d'arrêt face à une situation décrite comme complexe, le serpent encore une fois se mordant la queue, plutôt qu'opérant sa mue. L'analogie va se poser entre le cerveau et les réseaux sociaux style internet. Paul Bourgine ne fait qu'une série d'analogies scientistes, toutes aussi réductrices les unes que les autres. Il empêche bien là toute pensée, en projetant son propre "champ" social sur la réalité euh la complexité désormais. Ce qu'il recherche c'est l'unanimité, le consensus, la préservation du grand nombre au détriment des exceptions, qui peuvent encore exister au sein du réseau. Réduire le cerveau l'image très sommaire d'un système c'est oublié que nous pensons de manière inconsciente pour ses fulgurances et ses avancées comme l'on montré Freud, Nietzsche, Leibniz, c'est la dimension du démonique chez Goethe, du sosie chez Einstein. Produire du réseau, en viscier la neutralité pour empêcher que les gens ne pense, c'est ce qu'on opère en projetant tant sur le cerveau que sur les technologies disparates de la communication le cadre institutionnel où opère le scientifique (confrontation au vivant qui l'oblige à créer ce qu'il appelle un système complexe, là omù Bourdieu ou Loraux parleraient de champ./
"On comprend bien que la même question se repose pour les réseaux sociaux. Pour les réseaux sociaux il a été montré (exemple de lettres envoyées de l'Alaska à un avocat à New-York par l'intermédiaire de personnes connues) que première surprises touts les lettres arrivent et que deuxième surprise, elles arrivent avec six intermédiaires. Alors maintenant si on veut que l'humanité fonctionne cognitivement, de la même que le cerveau se met d'accord en quelques coups [dixièmes de secondes] il faut s'arranger pour que le diamètre du web soit faible. Par rapport au nombre six le diamètre du web serait de 19 ou 20 ce serait plus qu'il serait souhaitable. On peut se demander alors qu'elles activités humaines ont tendace à réduire des réseaux, du web. Je pour rait défendre ... que la science des systèmes complexes fait partie de la bonne manière de diminuer la taille du [web]. A partir du moment où vous avez un grand réseau interactif, si vous voulez diminuer le diamère du réseau, il faut jeter des liens à longues distance entre les éléments du réseau. Ce sont ces liens à longue distances qui permettent de diminuer drastiquement le diamètre du réseau. Et donc une activité scientifique comme la science des systèmes complexes qu relie les concepts à longue distances et les disciplines entre elles, est une discipline qui a tendance à reduire le diamètre du réseau. Mais probablement que les mathématiques a le même rôle, que la physique par le nomadisme de concepts et de modèle qu'elle permet a aussi ce rôle-là, ainsi de suite. Mais c'est une chose extrêmleent importante que de reduirte le diamiètre d'un réseau, si on veut qu'il ait de bonnes propriétés adaptatives, qu'il devienne un petit monde."
/Si on résume bien Bourgine souhaite que le monde ait une conscience, une position unique en quelques dizièmes de seconde, qu'il n'y ait que des buzz, de l'opnion d'onde qd'où émerge une position unique. Le journaliste pose avec précaution la question suivante : est-ce qu'il est souhaitable qu'intenet fonctionne comme un cerveau
Paul Bourgine ne comprend pas la question./
"à cette question, on pourrait effectivement voir le danger d'internet jouant un rôle big brother et poussant à la pensée unique. Sur internet, de même que dans le cerveau; il n'y a nulle part un chef d'orchestre et ce genre de grand système sans chef d'orchestre complexe a plutôt tendance a produire de la diversité que le contraire, donc c'est vrai en écologie, c'est vrai, je crois, dans un seul cerveau de l'un d'entre nous et c'est probablement vrai dans internet de la même manière."
L'intervieweur pointe cette question "Internet moment essentiel pour l'espèce" à partir de la phrase de Paul Bourguine : "La prise de conscience qu'internet était quelque chose de radicalemùent important pour notre espèce." Celui-ci répond, et nous enchaînerons à la suite...
"Si je repars du cerveau, les gens en neurosciences ont regardé quel était le diamètre du cerveau et ils ont trouvé que c'était de l'ordre de six, ils ont trouvé qu'il fallait six déclenchements de neurones pour qu'un neurone vienne en influencer un autre. Alors maintenant si on se demande comment se fait-il qu'en un dixième de seconde nos neurones parviennent à se mettre d'accord sur les cinq ou six éléments de la situation alors qu'en un dixième de seconde ils ont le temps de se déclencher qu'une dizaine de fois. On comprend bien que s'il y a une distance de six en deux neurones du cerveau, chacun a le temps de consulter chaque autre et d'être influencé par lui [pas tout à fait] alors c'est bien une position collective qui va émerger de mes mille milliards de neurones. Alors le diamètre d'un réseau est quelque chose de fondamental si on veut avoir un système adaptatif."
/Pourquoi produire un système ouvert qui plus est adaptatif ? pour qu'il se conserve, pour qu'il coévolue, pour qu'il reste dans sa décadence nihiliste, incapable de produire de nouvelles valeurs. On retrouve là l'illusion qui réduit l'esprit -spiritus, mens, ingenium- à la seule conscience - mens conscia -, et donc à la décision apparemment u,anime qui surgit à chaque situation de danger et de déstabilisation des pouvoirs établis. Il n'y a pas là d'esprit car aucune anticipation, aucune prévision, l'incertain est faible, l'inaperçu peu riche puisqu'il s'agit. Produire de la communication, comme on réduit le cerveau à un système complexe, le serpent de la réduction. se mordant la queue. Ce qui est visé à travers la pseudo-science des systèmes complexes épaulées par les sciences dites cognitives, c'est de réduire le monde à un individu au travers de son réseau, d'obtenir un petit comme il réduit l'esprit à la prise de conscience ou position d'arrêt face à une situation décrite comme complexe, le serpent encore une fois se mordant la queue, plutôt qu'opérant sa mue. L'analogie va se poser entre le cerveau et les réseaux sociaux style internet. Paul Bourgine ne fait qu'une série d'analogies scientistes, toutes aussi réductrices les unes que les autres. Il empêche bien là toute pensée, en projetant son propre "champ" social sur la réalité euh la complexité désormais. Ce qu'il recherche c'est l'unanimité, le consensus, la préservation du grand nombre au détriment des exceptions, qui peuvent encore exister au sein du réseau. Réduire le cerveau l'image très sommaire d'un système c'est oublié que nous pensons de manière inconsciente pour ses fulgurances et ses avancées comme l'on montré Freud, Nietzsche, Leibniz, c'est la dimension du démonique chez Goethe, du sosie chez Einstein. Produire du réseau, en viscier la neutralité pour empêcher que les gens ne pense, c'est ce qu'on opère en projetant tant sur le cerveau que sur les technologies disparates de la communication le cadre institutionnel où opère le scientifique (confrontation au vivant qui l'oblige à créer ce qu'il appelle un système complexe, là omù Bourdieu ou Loraux parleraient de champ./
"On comprend bien que la même question se repose pour les réseaux sociaux. Pour les réseaux sociaux il a été montré (exemple de lettres envoyées de l'Alaska à un avocat à New-York par l'intermédiaire de personnes connues) que première surprises touts les lettres arrivent et que deuxième surprise, elles arrivent avec six intermédiaires. Alors maintenant si on veut que l'humanité fonctionne cognitivement, de la même que le cerveau se met d'accord en quelques coups [dixièmes de secondes] il faut s'arranger pour que le diamètre du web soit faible. Par rapport au nombre six le diamètre du web serait de 19 ou 20 ce serait plus qu'il serait souhaitable. On peut se demander alors qu'elles activités humaines ont tendace à réduire des réseaux, du web. Je pour rait défendre ... que la science des systèmes complexes fait partie de la bonne manière de diminuer la taille du [web]. A partir du moment où vous avez un grand réseau interactif, si vous voulez diminuer le diamère du réseau, il faut jeter des liens à longues distance entre les éléments du réseau. Ce sont ces liens à longue distances qui permettent de diminuer drastiquement le diamètre du réseau. Et donc une activité scientifique comme la science des systèmes complexes qu relie les concepts à longue distances et les disciplines entre elles, est une discipline qui a tendance à reduire le diamètre du réseau. Mais probablement que les mathématiques a le même rôle, que la physique par le nomadisme de concepts et de modèle qu'elle permet a aussi ce rôle-là, ainsi de suite. Mais c'est une chose extrêmleent importante que de reduirte le diamiètre d'un réseau, si on veut qu'il ait de bonnes propriétés adaptatives, qu'il devienne un petit monde."
/Si on résume bien Bourgine souhaite que le monde ait une conscience, une position unique en quelques dizièmes de seconde, qu'il n'y ait que des buzz, de l'opnion d'onde qd'où émerge une position unique. Le journaliste pose avec précaution la question suivante : est-ce qu'il est souhaitable qu'intenet fonctionne comme un cerveau
Paul Bourgine ne comprend pas la question./
"à cette question, on pourrait effectivement voir le danger d'internet jouant un rôle big brother et poussant à la pensée unique. Sur internet, de même que dans le cerveau; il n'y a nulle part un chef d'orchestre et ce genre de grand système sans chef d'orchestre complexe a plutôt tendance a produire de la diversité que le contraire, donc c'est vrai en écologie, c'est vrai, je crois, dans un seul cerveau de l'un d'entre nous et c'est probablement vrai dans internet de la même manière."
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