La Philosophie à Paris

EDITO d'août 2011 / / Calme Blog Ici-Bas

1 Août 2011, 12:06pm

Publié par Anthony Le Cazals

 

215 Baleine

  Vacances de la pensée


Ce blog est en vacances pour préparer une série d'articles assez dense en septembre octobre. C'est parfois mieux que de choisir la facilité de publier des textes d'auteurs. Il y aurait plusieurs choses à dire notmamment sur le regain de recherches depuis le creux de 2007-2008 avec l'apparition de la reaction en France, qui poursuit son travail 'acculturation. Les forces se réorganisent, la créativité et le combat resurgissent deci-delà. Rien d'exceptionnel pour l'instant. Nous sommes loin 'un Sartre ou du structuralisme. Seules une guerre et sa libération pourraient les faire émerger de manière franche, ce que Sartre nommait la guerre civile permanente. La réaction empreigne tout les média il ont droit de se vautrer lamentablement tellement ils sont encensés sur le net (Soral, Finkielkraut, Juan Asensio, les imitateurs céliniens Monsieur Diamant -a lias Sollers -, Nabe et Zagdanski, les BHL dont le jeu est de brouiller les cartes, les essayistes comme Onfray, Compte-Sponville ou Conche, les anciens freudo-marxistes comme Zin ou Jorion, qui sont pour un capitalisme écologique). Auront nous des pensées qui tranchent, (un peu de grecquitude), point dans ces cas là. Les philosophes analytiques gagnent apparemment du terrain se faisant même publier par Jean Tellez.

 

Pourtant en France a émergé un courant de logique paraconsistante (l'un e ses plus éminents membre étant Alessio Moretti, il faut croire que Jean-Clet Martin ignore qu'il en est), il a même était reconnu par se rivaux... Ce qui forclôturant les trois logiques primordiales, (formelle, paraconsistante, intuitive selon Brouwer)  va permettre que des logiques propres émergent plus en lien avec  l'économie libidinale et les mouvements qu'elle génère. Marc Richir poursuit sa phénoménologie du côté de Gap oubliant les Jean-Luc Marion et autre Michel henry de seconde zone, ceux-ci ayant afficher leur prétentions à l'absence de nouveauté "ici-bas"). Quelques personnes ont encore le courage de produire des oeuvres qui sortent de l'ordiaire, c'est davantage les moyens de diffusion qui sont vérouillés et obturés par la réaction qui se veut bavarde.

 

Ah ils nous faut une bonne guerre avec ses franches coudées. Pour que les adversaires resurgissent, s'affirment dans le derive de crispation sur l'origine, la famille, la nation, la terre faite de frontières, la loi qui fait  absence du politique.

 

Les transformations véritables se font sans bruit, loin de ce l'on nous présebte comme l'événementiel. impulsion d'où naissent les mouvements. Guyotat qui se voulait un lanceur de mofdes ne touchait peut-être que le milieu parisien ne finissant, un peu comme Sartre, qu'à parler de lui-même, de sa conscience (post-)chrétienne, sauver de vie disait-il a propos des boat-people. Vieux âges finissant.

 

La Génération a toujours cela d'étrange qu'on ne l'attend pas. Qui connait le grand penseur inconnu qui n'est pas attendu pas l'époque et les forces dominantes qui assaillent celle-ci... Un bonne guerre ou la mise en fallite de l'Etat américain ferait sortir des black project la plupart des inventions de l'époque issues en fait de la dynamique allemande qui avait fait allégeance au national-socialisme (parlons ici de la  noblesse de  la Wehrmacht).  La science a toujours été militarisée mais peu souvent politisée comme aujourd'hui, c'est-à-dire ruinée dans ses inventions. Même Vinci faisait de la ballistique, à travers ses machines de guerre. Alors qu'un Tesla en venait à s'auto-censurer pour ne pas que la puissance tombe entre les mains des militaires.

 

Situations.

Passés la catastrophes de Fukushima, le printemps arabe (la mutaion géololitique de l'Europe et le passage dune démocratie) et le reflux de l'Eté européen (voir le texte de Jean Zin quant à la France), nous entrons dans des temps longs. Temps qui sont sont pris dans l'accumulation de tensions jusqu'à la rupture géopolitique d'une guerre sans doute non déclarée c'est-à-dire atomisée. C'est ce que les philosophes francophones d'orgine libanaise nomment excédence. L'excédence succède à la différence. L'ancienne métaphysique (la Différence) reposait sur l'expression tout en dépense de l'énergie accumulée par la morale gaullo-communiste et prônait alors la diversité. Mais depuis la fin des acords de Bretton Woods (1971) et la loi Giscard-Pompidou, l'état ne vaut plus comme instance inflationniste et ce sont les chocs prétoliers et les crises de réajustement (appelées par Marx, accumulation du capital) qui se succèdent. Les gens en viennent même à penser que le chômage et la précarité sont conjoncturels et non structurels. D'où le retour aux réalités du libéralisme par Mitterrand qui a compris trop tard qu'une guerre silencieuse et sourde mais une geurre économique certaine se jouait avec les Etats-Unis. Ce dernier nap as souhaité sortir du système pétrolifère de la Françafrique dont le scandale n'a été étouffé que par le rachat de Elf par une entité plus petite (Total). Mais c'est sur cette incompréhension de fond que réside ce que Guatari nommait ses années d'hiver, expression tout en litote pour parler de sa déoression. C'est ue l'ennemi qu'il combttait était légalement mort. Ce qui se joue aujourd'hui c'est le émantèlement du domaine de l'Etat, domaine qui sera vendu aux amis à peu de frais sous prétexte que l'Etat ne pourrait plus en assumer la charge et qu'il se serait mal entretenu (l'administration gérant le domaine ayant fondue comme eige au soleil). C'est un peu la même rhétorique mise en place pour la réduction des dépenses publiques du fait de la Dette publique générée par la loi giscard-pompidou (l'Etat se garottant lui-même). Est-ce un bien, est-ce un mal ? Qu'importe.

 

Ceci ressemble à l'éclectisme d'un tableau à la Jérôme Bosch, parce que l'époque est au papillonnage ...

 

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