La Philosophie à Paris

PHILOSOPHIE / Le negligent ou le diasporique

29 Mai 2009, 00:59am

Publié par Anthony

L'émulsion diaporique.
C'est sous l'effet d'une émulsion, que les juifs, les assimilés, les excommuniés plus que les croyants dévots ont remisé tous les spadassins à goguettes. Si la plupart des juifs furent des convertis en dans le royaume juif de Khazarie, et s'il ne furent pas de ce fait des descendants des hébreux il n'en reste pas moins que ce sont eux qui à nouveau se dispersèrent en Europe avec une prédilection pour l'Allemange, celle de Schopenhauer et de Wagner, ces antisémites reconnus, alors que l'Allemagne en comptait si peu. C'est Rony Brauman qui attire notre attention sur la dimension diasporique qui par la différence culturelle des juifs avec le reste de la population, son éveil aux livres a produit tant de chose alors que les juifs regroupés et concentrés en Israël tendent à n'activer que des instincts grégaires et non à attirer la grâce de quelque événement (messianique ou non).

Le citoyen Diasporique.
Ce bonhomme n'est que la personnification d'une tendance, d'une dimension que Patrice Loraux nomme le Dérangeur, Nietzsche l'intempestif ou d'autres encore le Subversif, en y associant cette fois un goût de révolté. Maos l'Intitulé exact de cet article ne serait pas Ecce Homme mais le Netyen diasporique. Pour éviter les incompréhensions dues à cet écart hyperboréen, nous soulignons simplement ici qu'internet est en train de considérablement modifier ce que l'on a appelé jusque-là diversement le multiculturalisme (confessionnel et linguistique), l'internationalisme (communiste), l'altermondialisation (cf. Derrida) et même la globalisation (financière). Le terme même de citoyen a quelques allures dépassées tant on rejette le tirage au sort pour tout ce qui ne relève pas de l'expertise ou plus communément de la technique. Mais internet a profondément bouleversé les choses.  Le diasporique est l'autre nom pour la constellation de penseurs épars qui plus que le conflit cherchent suintent la stimulation de la plasticité cérébrale de chacun.

Négligence.
Le négligent est au fond celui qui hors de tout système, de toute vision en système (car les systèmes sont de simple cribles ou a priori posés sur la réalité) met en branle une énergie qui lui ait propre mais qui va bien souvent, tôt ou tard à l'encontre de l'énergie moralisée d'une époque, parce que comme le pétrole on a toujours peur qu'elle manque sans se dire qu'il et étant donné toute la masse de l'univers que nous ne sommes pas capable de prendre en compte soit 95 %, on peut se dire que de l'énergie il en reste beaucoup à puiser. Le vivant est là dan la transformation non pas cohérente, non pas contingente mais d'emblée négligente de l'énergie en puissance, en capacité. Le négligent qui oublis les limite et ne se souci du passé que pour ne pas le répéter est un grand Enfant. En cela nous rompons avec la fable ascétique et contemplative qui ferait de l'enfant un handicapé moteur qui dès lors serait pousser à voir et à observer grandement le monde d'adultes et d'accomplis qui l'entoure.

Bouillonnement.
Ce n'est ainsi, que par réparties concise, que finalement le diasporique et le négligent, cette entité qui chez Platon était joué par le rôe de l'étranger, qu'affleure la stimulation et l'incitation à aller par delà des principes de gens fatigués, souvent élevés au rang de lois alors que s'y fixe la simple constance des relations. C'est aussi aller par delà ses propres idées préconçues de gens bornés, nationaux ou autochtones. Il y eu l'Etranger pour le Grec, celui qui n'était plus barbare, il y eu le juif pour l'Européen, il y  maintenant le dérangeur ou le négligent pour l'habitant terrien qui voudrait trop se caser dans un système. Tout élément perturbateur accentue le côté turbulent des milieux ouverts, leur bouillonnement d'activité, avant même que la pensée. Ceci est pour la dimension affective. Il y eu la Weimar de Goethe et Schiller, la Dresde de Schopenhauer, la Paris de Corbu et Picasso, mais bien souvent se furent des pensées greffées sur des milieux artistiques très actifs et quelque peu dégingandés.
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