La Philosophie à Paris

SITE / L'antiscolastique

19 Avril 2009, 01:15am

Publié par Anthony

Parce que suite à un jeu de manipulation amicale, sur internet elle n'a d'autre forme, notre site s'est trouvé lié au site quelque peu contestable de Medhi Belaj Kacem l'anti-scolastique. Certaines personnes proches de celui-ci nous ayant questionné pour savoir s'il y avait une pensée naissante en France, nous pourrions simplement dire qu'à trop vouloir enterrer le monde à partir des disparitions de Deleuze, Derrida et Baudrillard, on oublie qu'une nouvelle génération est en cours, mais qu'elle ne passe pas par Medhi Belaj Kacem.

 

Par souci d'indépendance et pour couper court à la déraison à laquelle nous nous livrerions, nous restaurerons notre optique qui consiste à ne pas tergiverser avec le sophiste Lacan et celui qui verse dans l'imposture mais qui sied tant aux milieu parisien des pauvres en politique (on se raccroche à ce qu'on peut; Notre site n'aurait pas été lié aux statistiques de l'antiscolasitque nous aurions conservé notre attitude goethéenne, celle qui doublement fit naître Nietzsche, par la lecture qu'en fit celui-ci et par l'épisode où Goethe servit de stimulateur à Schopenhauer au moment important où il quitta sa mère, célèbre amie de Goethe et écrivaine à succès à l'époque, et donc peu avant l'écriture du Monde comme Volonté et comme représentation, Schopenhauer fut adouber comme philosophe par Goethe (vous pourrez consulter cela dans toute bonne biographie de ce dernier). Mais les personnes que nous avons en face ne sont pas des Schopenhauer en puissance, aussi, coupons court. Sur ce point nous restons catégorique et dans la lignée du "dérangeur" nous nous rangeons sous son étendard.

 

 

Nous retranscrivons ce que vous pourrez lire sur la page d'accueil de l'antiscolastique. qui subordonne les mathématiques à la philosophie et dans un laps de temps assez court nous procèderons à la remise en état de notre site, qui comme le dit si bien Badiou le "tolérant" n'a pas à être ouvert à tout, point de suspension, fermé les écoutilles. Refuser de voir, comme le fait Badiou, que Cantor a produit de grandes études sur Riemann et que le dénommé Riemann a influencé bon nombre de philosophes dont Bergson et Deleuze mais aussi des physiciens comme Einstein, c'est se moquer du monde. Ne pas voir que Poincaré, l'un des lus grand mathématicien  français par l'étendue des champ qu'il a couvert fut aussi l'introducteur des œuvres de Cantor en France, c'est encore se moquer du monde. Nous nous permettons de restituer un peu d'histoire des mathématiques et surtout de retranscrire les propos toujours biaisé depuis son éminence l'archevêque Badiou et de son Diacre Medhi Balaj Kacem :

 

 

  • L'Antiscolastique est un lieu d’études, créé en 2005 : de lecture, de méditation, de commentaires, de création, d’interrogation, de discussions, de dialogues, d’entretiens, et parfois de polémiques. L’Antiscolastique est un laboratoire d’expériences et de recherches, fondant un lieu et un discours pour notre temps, consacré à la philosophie.
  • Cela est possible d’une part à partir de la césure que le discours de Lacan a instaurée dans le champ philosophique : d’abord et avant tout celle de la formalisation, autour de la question du sujet. La logique mathématique est en premier lieu convoquée, mais aussi tout le champ du savoir, sinon qu’une vérité en incise sa totalité, de façon irréconciliable. D’autre part à partir du système de Badiou, le système soustractiviste, considéré ici comme l’occasion d’un nouveau départ pour la philosophie, sur les traces de l’événement platonicien.
  • Donc : primo, la philosophie mathématique est relancée. Toutes les recherches en ce sens, en-dehors même du système de Badiou, peuvent être explorées. Mais il s'agit bien de philosophie mathématique, et non de philosophie des mathématiques. Sous condition cantorienne, galiléenne et cartésienne, l'univers comme le sujet sont mathématisés. Les mathématiques sont une condition du savoir philosophique, et non pas l'inverse. Le cristal des nombres, comme celui de la langue, diffracte le sens dans l'inscription symbolique de la lettre. Secundo, toutes les conséquences philosophiques du système soustractiviste lui-même sont à développer.
  • L’effet matériel en est nécessairement une entaille dans l’exploitation des corps et des cerveaux disponibles. L’horizon du travail philosophique n’est pas l’accumulation d’une plus-value, mais la dépense, la gratuité et l’échange d’idées dans un refus du consensus. Ce qui signifie libérer la pensée, affranchir l’Idée de l’opinion, en excès immanent aux corps et aux langages, grâce aux contraintes de la dialectique, dans l’intellect commun à tous. S’ouvre alors l’espace pour une nouvelle scholè.

 

 

Nous faire croire que Badiou ait produit une interruption en philosophie comme un mathématique c'esrt aussi le propos contre lequel s'est insurgé Giusseppe Longo et bon nombre de mathématicien de l'ENS. Mais dans ce cas là, on est pas à une entorse près puisque dit-on c'est cela le forçage. Mais c'est loin du forçage étroit de celui qui parvient à d'insérer dans la réalité qu'apparaissent de nouveau horizon et non le "crépuscule" de la pensée dont se qualifie lui-même et fièrement Badiou. Mais que Badiou tente de faire une conférence à L'IHES, l'n des hauts lieux des mathématiques en France et l'on verra si les mathématiques n'ont pas leur propre mot à dire.

En un mot ne vous faites pas avoir par la forme, ni illusionner par les vessies que Lacan vous présente comme des lanternes, il a toujours abandonné l'objet petit a, le mathème mais aussi le nœud borroméens que Badiou relèvera comme des vérités mi-dites.

 

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S
et l'influence de vos soeurs sur vos mères ?
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A
<br /> Et oui on peut arriver à tout. Mais l'étalon reste l'étalon.<br /> <br /> <br />
O
Deleuze influencé par Sartre ? En 1945, c'est attesté, mais l'enseignement d'Alquié en khâgne a pu lui ouvrir les yeux sur les ambiguïtés de l'existentialisme, « un tissu de contresens », disait-il.  Au cours de la préparation de l'agrégation, n'est-ce pas Bergson qui a pris le relais ? Au passage, l'article de 1956, que nous avouons n'avoir pas eu sous les yeux depuis 1973, contient-il autre chose que le livre de 1966 ? Il nous semble aussi qu'à partir de 1970 Deleuze a été surtout le scribe de Guattari, qui, avec sa conception de la « machine désirante » réglait son compte à Lacan, en sa qualité de camerlingue éconduit au profit de Miller par ce Pape. Le seul texte franchement sartrien de Deleuze que nous connaissions est l'article sur Tournier, où la notion de structure semble bien avoir un sens sartrien, et qui est d'ailleurs un texte sérieux, bien qu'inspiré par des connivences de réseaux intello-mondains.Influence de Sartre sur Foucault ? C'est beaucoup moins sûr. Outre que Sartre était peu prisé à l'Ecole normale supérieure dans les années d'après-guerre, le développement intellectuel de Foucault évolue dans le cadre une psychologie assez éclectique, plus proche de Lagache  que de Merleau-Ponty, et donc, du coup, plus médicale que philosophante, préparant l'auteur à ses futurs travaux sur l'histoire de la médecine et de la psychiatrie. Sur le plan proprement philosophique, l'influence déterminante est, dans un premier temps, Heidegger, avant la découverte de Nietzsche, en laissant de côté les références sadiennes qui ont plutôt valeur de provocation. A la lisière de la philosophie et de la psychologie, l'influence de Ludwig Binswänger (qu'il traduira et préfacera) a sûrement été déterminante, ainsi que, d'une façon générale, celle de la Daseinsanalyse. Foucault tel qu'en lui-même semble sorti de ses lectures upsaliennes et, peut-être, des remarques critiques que lui fit Dumézil (dont l'influence ne doit être ni sous-estimée, ni surestimée) au cours de la correspondance qu'ils échangèrent à ce sujet jusqu'en 1960, c'est-à-dire jusqu'à l'achèvement de sa thèse. Nous sommes ici très loin d'une mouvance sartrienne, semble-t-il ; aussi, la thèse de Foucault modifie-t-elle, en profondeur, non seulement la perception que les historiens avaient du statut historique de la folie à l'époque classique et moderne, mais jusque la nature des relations que la discipline philosophique entretient avec la psychologie et avec l'histoire. Enfin, des sources extra-théoriques, et notamment musicales, ne doivent pas être négligées. Fouccault est à Sartre ce que sont les Structures de Boulez au Bœuf sur le toit et cette inspiration persistera jusqu'à l'Archéologie du savoir et la Leçon inaugurale.
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A
<br /> Influence de la figure de Sartre, chez tout une génération de philosophes athées (ou paiens) bien que fondamentalement dualiste ou métaphysiciens. Que Deleuze et guattari se soient rejoint sur le<br /> Tout vient de leur grande lecture de Sartre, la question de la subjectivité et du groupe-sujet aussi chez Guattari. C'est une socle commun doont il se sont très vite écarté, mais sans Sartre, comme<br /> figure tutélaire, comme engagé politique, la philsoophie des années 60-70 auriat été bien moins enragée, même si Foucualt avouait que Sartre était plus un frein, quelque chose à dépasser. Mais la<br /> quesiton de l'intellectuel a été posée par Sartre et reprise par Foucault. Même quelqu'un de très académique comme Jocelyn Benoist (de la dynastie Benoist) reste influencé par Sartre. La<br /> philosophie est avant une poussée adolescente. Et qui demeure l'introducteur de Heidegger en France sinon Sartre qui l'a tant mécompris, d"tourné de sa déréliction.<br /> <br /> Oui Deleuze était bien le scribe de Guattari il suffit de voir avec quelle vitesse il pensait dans les années 70. Seul Deleuze pouvait avoir la gentillesse et la facilité de la suivre. Je mets deux<br /> fois l même vidéo (ils ont tendances DRMienne à les effacer).<br /> http://www.youtube.com/watch?v=n9Uo5uTksdQ&hl=fr<br /> http://www.youtube.com/watch?v=P5EWxhP1rDQ&hl=fr<br /> <br /> Il faut voir aussi Guattari quand dans ses dernières années il articule les échelles molair et moléculaire, comme faisant basculer son cerveau, entre le microscopique et le macroscopique. C'est<br /> cette même facilité de locution que Tournier voyait chez Sartre. Esprits frappés. etc., etc. ...<br /> <br /> <br />
A
La mauvaise foi de Badiou appert en ceci : Par discrédit, le concept de Souverain Bien se réduit chez Sartre à n'être qu'un produit de la mauvaise foi. On ne peut me prouver que Badiou n'est pas Sartrien et à la manière d'u Sarkozy pétainiste, il n'est que le fossoyeur de la philosophie, celui qui remue la bêche et en écrit le panthéon, dans les deux cas je n'invente rien. Mais là où Badiou est salutaire, c'est qu'il est une puissance corrodée donc dépassable et d'avance dépassée contrairement à Platon l'indépassable.Je me suis permis de prendre cette petite référence à Sartre sur le blog de philalèthe.http://www.philalethe.net/post/2009/08/31/La-m%C3%A9taphore-du-peintre-chez-S%C3%A9n%C3%A8que-et-Sartre.
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O
Badiou est plus fort que son maître, car il a produit des passages à l'acte, simplement pour avoir cherché à substituer sa finalité à la virtualité qui faisait l'imaginaire de quelques philosophes contemporains.Le maître de Badiou, est-ce, icy, Platon ? Ou Lacan ?Au reste, la substitution de la finalité à la virtualité peut-elle motiver, selon l'odieuse expression, une mort volontaire ? En cherchant, on trouve toujours une redoutable intrigante.Sur le plan des faictz, si l'on compare les populations que représentaient le « séminaire » de Deleuze et le « séminaire » de Badiou (si l'on ose ainsi appeler l'école de formation de l'UCF qui en tenait lieu), à Vincennes, au milieu des années soixante-dix, il y a, semble-t-il, plus de survivants du côté du dernier que du premier. Le gendre de certain Académicien nous parlait, un jour, de « montagnes de cadavres ».Que Lacan et ses émules soient à fuir comme la peste qu'ils répandaient aux dires de Freud et de Jung nous paraît aller de soi.
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A
<br /> C'est une simple dislocation de l'imaginaire qu'a opéré Badiou chez les deleuziens sus-cités, dire que la pensée de Deleuze qui a toujours contenu deux réies le Dépli et le Surpli, l'Ouvert et le<br /> Dehors, les systèmes ouverts avec leur devenir et l'anomal qui les rejette, est une philosophie de la mort a fait se refermer sur eux-mêmes nombre d'entre eux. Il fallait d'abord dépeupler l'Un des<br /> autres pensées (chez Deleuze l'UN-TOut vurtuel) pour ensuite inoculer sa propre finalité ce que des personnes trop sensbile comme Zourabichvili ou . Ce n'est pas un effet volontaier de Badiou<br /> auquel cas je tomberait dans l'intentionnalisme, mais Badiou sait très clairement qu'il opérait un subterfuge pour entrer dans les scène philosophique. Avant qu'il ne parasite et ne colonise les<br /> oeufs du nid deleuzien, il n'était pas grand chose, n'avait que peu d'écho du fait de l'aridité de sa pensée. A Badiou sa vanité. Rien de mal à ça. Mais siplement c'est une vieille rengaine<br /> philosophique que Bergson a mis en avant : l'incompatibilité de la virtalité propre à l'élan et la finalité dialectique du Bien. Ce sont deux idéalisme incompatible, présent en germe chez Descartes<br /> uniquement, avec les idées innées qui ne regresse pas du fait du Bien et les idées acquises sur lesquelles embrayera Spinoza. Mais on ne peut mettre ces oeufs explosifs dans le même panier. Badiou<br /> le sait puisque dans son panorama il ne se réclame pas de Sartre mais de Brunchwicg. Bergson et Sartre comme le révèlera Merleau-Ponty en soulignant la contingence radicale de chacun sont plus<br /> proche qu'on ne le pense et Sartre à enfanter tant Deleuze, que Guattari, que Foucault, que Derrida, toute la génération française des années 70 est sartrienne dans ses origine et parfois<br /> structuraliste dans son rebond mais il y a d'évidence une relation à ce que Barthes nomme dans un très grand texte la théorie du texte où l'auteur, l'esprit s'efface. Badiou lui ne fait que<br /> ramenrer cela sous la forme la plus réactive de l'Un-Dieu liberté comme principe finale de son axiomatique. C'est là ce que Nietsche appelle le poison de la Tarentule. L(histoire était à la limite<br /> prévue d'avance... Donc aucune récrimination dans ce que j'avance, n'en déplaise à Fabien Tarby. Mais Badiou a joué avec le feu en posant une philosophie qui n'est pas vivable.<br /> <br /> Ce n'était pas de Lacan dont il était question même si on peut se demander comment le plus grand sophiste ou antiphilosophe du XXe siècle a enfanter d'un philosophe. Je veux bien que l'on me jette<br /> l'anathème mais je ne suis pas auto-légitimé à la manière d'un coucou présomptueux. Ce n'est pas la scène qui compte mais ce qui advient. Badiou comme il y invite dns condition est un Dépeupleur<br /> pour certains, mais ces quelques uns ont leur importance, seulement à se tenir dans des systèmes ouverts issus Spino-Bergso-Deleuzisme, ils ont fini par imploser. C'est simplement cela que je<br /> souhaitais éviter à k'avenir par la simple phrase que la virtualité n'est pas compatible avec la finalité, voir l'évolution crétrice de Bergson ou les texte de Deleuze sur Bergson de 1956. C'est la<br /> seule manière de désamorcer cet écueil théorique et d'éviter ainis la loi des séries, une saine prise de distance avec les délires deleuziens qui ne résiste pas au couperet Badiousien. Ne se<br /> revendique pas qui veut de la vérité.<br /> <br /> <br />
A
Je trouve assez maladroite ou disons hative cette comparaison entre le catch et la boxe, quand on pourrait tout aussi bien dire que le noble art est l'escrime. Non comme Nietzsche je n'en appelle pas au combat entre les personnes, ni à la guerre entre les peuples, mais un une guerre entre les forces créatrices et qui font que l'histoire est coupée en deux. Point précis que rejette Badiou, lui qui cherche pourtant à imposer les discriminations du tribunal de l'égalité. Mais faut-il rappeler que Badiou comme vous est un idéaliste, il n'a rien d'un matérialiste. Chez lui est présente la dimension de Dieu comme principe, lui qui l'a si longtemps fustiger sous la détermination du Deux. Dois-je rappeler que toute axiomatique va inéxorablement des hypothèses au principe. C'est tout ce ridicule, cette imposture que Badiou présageait déjà qu'il faut fustiger. Je ne vois pas ce qu'il y a de malsain là-dedans, quand c'est dans l'idéalisme que tout simplement je ne me reconnaît pas. Je ne vois pas quels arguments il y aurait dès lors à fournir. L'antiscolastique est la première des scolastiques par un simple jeu d'affinités héraclitéennes. Vous pourriez me voir anti-platonicien, que vous vous y perdriez tout autant, simplement "Platon" n'est adapté qu'aux cités corrompues dont précisément il ne peut enrayer la corruption (au grand dam d'Aristote pleurant l'hellénisme sur son lit de mort), puisque le platonisme ne vise qu'à la sélection des prétendants par les idées, ce qui ne laisse la place qu'à des vérités précaires qui n'ont d'autres visées que d'accentuer la crise. Platon contrairement au platonisme était un grand bonhomme, mais son système ne supportait pas la nouveauté et encore moins ce qui est négligent envers les idées.
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F
La manière dont les « maîtres » de ce site traitent à la fois de Badiou, de Mehdi Belhaj Kacem, et de l'Antiscolastique en général ne regarde évidemment qu'eux-mêmes. Mais notez que votre orthographe, même et surtout des noms propres, est souvent hystérique, cher Anthony, et ne présage rien de bon, ni de serein, dans vos savantes évaluations. Le moindre des respects pour l'adversaire proclamé... Qui croira, sinon, que vous avez lu ?<br /> Il est pourtant une heure où l'inessentiel doit être dissipé, et l'essentiel au moins aperçu. Dans tout ce que vous exposez, il n'est question que d'affaires de personnes, d'ego, ou d'une sorte de haine personnelle dont vous vous croyez grandis par l'identification puis l'opposition à cette Altérité repoussante qui vous sert donc de piédestal à la propre propagation, atmosphérique, de votre entreprise – qui n'en reste pas moins fort mystérieuse. Vos thèses, au juste ? Oui, j'exige... Comme vous.<br /> Je ne vois aucun rapport sain à la philosophie en tout cela. La philosophie, entre autre, si vous avez besoin de métaphores guerrières, ou revendicatives – ce qui se discute - est une véritable boxe, le noble art. Pas une partie de catch organisée et pipée par vos soins.<br /> Si vous désirez discuter les thèses de l'Antiscolastique, ouvrez donc le débat avec classe et déontologie. Il serait temps.<br /> Par une bataille de textes, de thèses, de dialogues proprement philosophiques, ou, bien mieux, de rencontres. Où nous pourrons, les uns les autres, exposer les question et les objections. Et, au final, le plus important dans ce vaste univers, faire troisième et humaine mi-temps ensemble.<br /> Un peu de classe intrinsèquement philosophique mais aussi éthique vous y aiderait...<br /> Pour l'instant, faute de vrais combattants, nous en restons à l'adage, de par vos propres insuffisances, selon lequel ''les chiens aboient, la caravane passe.''<br /> Sachez que l'on attend, de bonne guerre, une riposte digne de ce nom.<br /> Cessez de vous servir des noms ; et discutez donc du fond.<br /> Pardon pour le poncif, mais osez ne pas publier ce commentaire ; ce sera parfait. Vous êtes, en effet, à la croisée des chemins. Qui s'y frotte s'y pique...<br /> Fabien Tarby<br /> http://antiscolastique;fr<br /> http://nessie-philo.com<br /> http://fabientarby.blogspot.com<br />  
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A
<br /> Oui il n'y a ni bonne volonté ni quête de séreinité de ma part. Je rejette au plus haut point l'esprit de vengeance et de serieux dont vous vous faîtes une émanation. On ne peut pas le dire plus<br /> clairement. Pour des raisons que je pourrais raméner à Goethe (pour encore me cacher derrière un nom). C'est une question de trajectoire d'existence tout simplement, ce que vous nommez l'essentiel<br /> se faisant par ailleurs en dehors de la philosophie. Je place la pensée bien au-dessus de la philosophie, qui n'en qu'une capture. Me moquant de l'esprit de vengeance qui a animé la philosophie de<br /> tout temps (sauf au Japon durant le Sakoku), j'entends par là la vie contemplative. Et oui je suis du côté d'Hippias, celui qui se crée tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, chose que l'on ramènera<br /> si vite à de la rhétorique quand précisément on est dans le faire, et que la rhétorique est une dimension intrinsèquement philosophique (les fameux macrologoï de Platon, ses longs<br /> développpement).<br /> <br /> "Et, au final, le plus important dans ce vaste univers, faire troisième et humaine mi-temps ensemble." Certainement pas quand une personne s'arroge le droit de penser et de satisfaire du principe<br /> du tiers exclu et de non-contradiction. Cela s'appelle se repaître, s'avachir, comme un certain nombre d'intellectuels l'on fait car pour eux dire c'est faire, ou plus exactement avoir en vue<br /> (horan), c'est faire (dran).<br /> <br /> "Vous êtes, en effet, à la croisée des chemins." en tant qu'hyperobréen, s'il en est, mes chemins vous restent insoupçonner. C'est pour cela que les débats théseux me semblent stériles. Mais<br /> allez-y chercher la petite bête. Et si la "forme" est la preuve d'une inaptitude pourquoi tant de palabres, alors qu'il n'y là que négligence. Ca ne va pas au-delà, ca n'a pas de prétention<br /> atmosphérique. L'Eternité a déjà eu lieu et rien n'y est opposable, les arguments ne peuvent rien contre le vécu, vous qui êtes écrivains devez le savoir, le reste est considération morale. Les<br /> sujets n'ont jamais rien compris aux types nouveaux. Je ne suis que le quatrième type produit par Goethe, après Schiller, Scopenhauer et Nietzsche et même à vrai dire il n'avait pas encore produit<br /> son effet. Vous y verrez de la prétention, là où il s'agit plus humblement de sortir de la philosophie spéculative comme y invitait Goethe.<br /> <br /> "Ouvrez donc le débat avec classe et déontologie. Il serait temps." L'antiscolastique est typiquement une école, une école dont les maître sont Badiou et Lacan, le maître revendiqué du premier. La<br /> critique ne va pas au-delà. Par le jeu de l'école, on se bourre le crâne de faux-problème et on attriste les autres à ne savoir ce qui a de l'importance. Je ne vois pas quel débat il peut y avoir<br /> avec se propage la vengeance du concept contre l'existence. Il n'y a jamais eu d'essences, ou plus exactement il n'y en a jamais eu sans recours à Dieu (à de l'un), ce que vous retrouverez aisément<br /> chez Badiou, l'idéaliste, et Meillassoux.<br /> <br /> Qu'importe alors la classe "philosophique" quand celle-ci s'est de tout temps drapée de décadence. Ce n'est encore une fois pas une affaire de thèse mais d'existence.<br /> <br /> Maintenant vous pouvez répondre... A votre service, hihi. Comprenez qu'il y a de faux-combats qui sont comme de faux départ de feu, c'est pourquoi je préfère quand à vous, l'esquive face à votre<br /> attitude paranoïaque. Que voulez-vous que j'avoue que je ne pense pas comme vous, que je me discipline suivant une morale surannée (qui se cache derrière le principe de raison suffisante et<br /> derrière cela le principe de moindre action).<br /> <br /> Qu'y puis-je si nous n'avons pas le même gôut ni la même digestion. Devrai-je me flageller, ou me suicider comme Platon y invite tous ses adversaires. En cela Badiou est plus fort que son maître,<br /> car il a produit des passages à l'acte, simplement pour avoir chercher à substituer sa finalité à la virtualité qui faisait l'imaginaire de quelques philosophes contemporain. Il est sûr qu'il a<br /> fait naître tant de confusion. N'y voyez pas de reproche, juste une démarcation, une exigence d'hyperboréen, portée plus loin. Ce serait mésestimé ce que je dois à Badiou, qui m'a enseigné ce qu'il<br /> ne fallait pas faire, à savoir son "envers".<br /> <br /> Bonne écriture à vous, cher Fabien, mais pour qu'il y ait débat encore faut-il qu'il y ait un champ commun et un roi-administrateur pour le désigner, mais ce n'est plus d'époque. Je vous retroune<br /> donc la caravane et vous ferez remarquez que vous ergoter sur des commentaires. Je pense que j'ai suffisamment arrondir le dos pour que vous puissiez bastonner à votre gré. "Mais vous n'y pensez<br /> pas Goethe, Hippias". Et oui vous ramènerez tout à des thèse quand je vous dirais simplement "qu'avez-vous fait de votre vie, qu'avez-vous fait de votre part éternelle"; Ah surtout ne me dites pas<br /> que ce n'est pas badiousien puisque dans la conclusion de logique des mondes, Badiou s'arroge cette dimension mais un dialecticien ne peut expérimenter et sentir sa part éternelle, puisqu'il<br /> rejette dans son geste inaugural cette double dimension.<br /> <br /> Précision importante, le fond est discuter ailleurs.Alors vous pouvez exigez, qunad je ne vois pas l'intérêt de me justifier ou de m'expliquer. Oui nous avons deux existence bien parallèles. Quand<br /> au rapport sain à la philosophie, vous devriez savoir que tout vrai philosophe se moque de la philosophie, qu'il s'est dégagé de l'esprit de sérieux, le reste c'est pour les littérateurs, les<br /> exégètes.<br /> <br /> <br />
S
Que Badiou fasse école ou non où est le problème ? N'avez-vous pas encore dépassé le stade puéril de celui qui veut que non seulement les idées d'une personne soit intéressante mais qu'en plus cette personne soit vertueuse. La vertue d'une personne, ses motivations (ambitions, coquetteries...) , importent peu si on juge de ses idées. Or vous jugez bel et bien de ses idées. Par conséquent vous devriez vous moquer de la forme que prend la tradition badiousienne naissante. Ou alors jugez de la personne (ou des personnes) directement, et au lieu de (mal) citer ou (mal) formuler les idées que vous prétendez ensuite combattre (au nom de je ne sais quelle rationalité qui est elle n'est jamais clairement énoncée, ce qui lui donne un aspect plus inquisiteur que sérieux), citez des actes malhonnêtes qu'ils ont perpétré. Mais soyez clairs là-dessus. Ou Badiou (et sa clique) est un imposteur ou/et il est un salaud, mais vous ne pourrez démontrer le second à partir du premier et vice et versa. Pour ma part, je ne me positionnerai pas sur le fait qu'il soit un salaud (je ne connais rien à sa vie et à vrai dire, je m'en fous), mais je suis tout à fait prêt à me positionner sur le fait qu'il n'est pas un imposteur. Car dire que qq est un imposteur, ce n'est pas simplement manifester le fait qu'on ne soit pas d'accord avec lui, c'est purement et simplement lui refuser de le prendre au sérieux, c'est soutenir à la lettre que ses idées ne sont même pas des idées, qu'elles ne méritent donc à vrai dire aucune discussion, qu'elles sont à ranger dans la catégorie du non-sens ou du "vulgaire". Or ceci est relativement dégueulasse comme procédé quand pour prouver la vulgarité d'une pensée on ne se donne même pas la peine de la comprendre. Car désolé de vous le dire, et je vous ai lu, et j'ai lu Badiou, vous ne captez strictement rien à ce qu'il écrit (que ce soit d'ailleurs de l'un ou du reste). Et pour vous vous sauvez de cette bête incompétence de lecteur, quand vous n'y entendez rien vous vous exclamez "ah ben c'est normal, cela n'a pas de sens". Il est clair qu'avec une telle technique critique qui consiste à dire qu'une chose n'a pas de sens dès qu'on ne la comprend pas, vous ne vous risquez pas à grand chose. Et c'est ce principe de lecture que vous adoptez systématiquement. Et c'est ce principe que je vous repproche. Un bel exemple ici est de croire que les mathématiques servent à Badiou de "caution", d'argument d'autorité, et donc vous invoquez de pauvres matheux (qui ne doivent pas capter grand chose à Badiou remarquez aussi ENS soient-ils) qui viendraient nous dire "non la mathématique n'est pas de l'ontologie", "on n'a pas le droit de rapprocher la pensée de l'Etat de l'ensemble des parties d'un ensemble" et blabla et etc... Comme si pour énoncer ce genre de choses il ne fallait pas tenir un discours non mathématique sur les mathématiques (discours philosophique ou métaontologique comme dit Badiou), comme si les matheux étaient investis de je ne sais quelle connaissance supérieure qui leur permet non seulement de faire des mathématiques, mais de décider aussi quand les mathématiques peuvent être invoqués ou non en dehors de leur champs ! Que le premier savoir leur incombe, d'accord, mais absolument pas en ce qui concerne le second. Il faudra se faire un tant soit peu philosophe pour défendre un tel point de vue. Et d'ailleurs qu'on adopte ou non un tel point de vue, il sera tout simplement impossible de repprocher à Badiou de se servir des mathématiques comme une "caution". Les mathématiques servent à Badiou uniquement de langage, A AUCUN ILS NE SERVENT DE FONDEMENTS A L'ARGUMENTATION. Et ce, pour la simple et bonne raison que le discours qui justifie le recours au langage mathématiques pour exprimer avec clarté certaines choses, n'a strictement rien de mathématiques et est entièrement philosophique, se basant essentiellement d'ailleurs sur un sol platonicien. Ce dont vous ne faites peu de cas, sauf pour dire, j'imagine : "pauvre Platon". Dans ce cas j'anticipe vos exclamations futures. Il vous suffit de lire seulement le sommaire, de chopper un nom propre au hasard (Holderlin, Heidegger...) et d'écrire avec un ton triomphal "Pauvre Holderlin, pauvre Heidegger ! Badiou vous fait un enfant dans le dos !" Comme si vous êtiez non seulement dépositaires de ce qu'a dit Holderlin, Heidegger, Badiou, et de ce qu'est la Vrai philosophie. Rien que ça ! Puisse le temps vous rendre plus humble et vous apprendre qu'on ne critique pas quelqu'un en faisant fi de le comprendre. Voilà uniquement ce que j'avais à dire. Il n'y a qu'une seule manière de me réfuter, c'est de réécrire vos articles "critiques" sur Badiou, et de cesser de lui prêter des idées stupides comme s'il était assez neuneu pour soutenir que comme il cite des mathématiques alors ce qu'il dit est vrai. Elevez votre critique à un meilleur si vous ne voulez pas que cela soit vous qu'on prenne pour des imposteurs.   
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A
Ce que paye aujourd'hui Badiou, c'est la manière vec laquelle il est entrée en philosophie et qui n'a guère laissé insensible des personnalités sensibles comme Gilles Châtelet, François Zourabichvili, Ivan Lapeyrou. Il y a des arrangements entre finalité et virtualité. Mais sur cepoint je dérange Badiou. Ne partageant ni le réalisme des idées de Deleuze (Virtuel) et Badiou et demeurant sceptique face aux modèles de ce dernier, je ne perçois pas les "principes" dont vous m'affublez et je vous rappelle que c'est Badiou qui désigne des vides abstraits et personnes d'autre. l'Evénement autrement nommé esprit (Spinoza-Leibniz-Voltaire) qui a intensifié le Texte des années 60-70 ne me paraît pas être celui trop bruyant que l'on retient.Je vous laisse donc cher Seb à vos propres projections.
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S
Cet extrait du site Antiscolastique n'a rien de "scandaleux", vous êtes complètement toqués vous autres ! Il affirme simplement la volonté de vouloir produire de la philosophie à partir de l'oeuvre de Badiou. Je ne vois pas ce qu'il y a de fou là-dedans. Je ne suis pas heideggérien pour un centime, mais s'il prenait à je ne sais qui de tenter de penser son époque à partir d'Heidegger, ma foi, je n'y verrais aucun inconviénent de principe. Car postés sur vos principes, ou plutôt, sur votre principe qui est, en résumé : "tout ce que dit Badiou c'est de la bouillie", vous distribuez les bons et les mauvais points. Si encore vous aviez une once de talents, si vos "analyses" avaient un tant soit peu de profondeur philosophique. Mais seul le vide erre dans ces pages et manifestement, ce n'est pas ici qu'il fera événement.
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A
<br /> Donc Badiou ne ferait pas école. C'est antinomique pour qui se qualifie d'antiscolastique puisque Badiou est celui qui réintroduit Dieu et non pas des dieux multiples. Tout ce que dit Badiou est du<br /> jargon qui partant du Deux cache mal l'imposture, le désastre auquel il conduit, qu'il y aurait de l'Un. Bref au final on a rien compris au monde mais tout à Badiou. Se détournant des vrais<br /> problèmes pour la précarité des vérités (l'espace de vérité ne pouvant s'étendre qu'au risque d'une grande présomption et des precriptions qui suivent), ce sont toujours les forces réactives qui<br /> l'emportent. Donc il est intéresant de voir que Medhi Belhaj Kacem en fasse une école, en appelle à un maître, lui qui n'a pas résolu ses problèmes de reconnaissance. Pour le reste vous avez raison<br /> cela manque de profondeur et de sérieux, mais cela n'a d'autre visée précisément que d'éviter l'esprit de vegeance que vous ne soupçonner même pas. Pour le rest Badiou est un bel emballeur<br /> philosophique et vous trouverez chez oyseaulx un de ses grands défenseur. Les jugements n'engagent que ceux qui les font non celui qui les reçoit.<br /> <br /> Bonne journée à vous, chère personne parachutée par hasard...<br /> <br /> <br />
O
L'on a bien voulu attirer notre attention sur le fait que l'auteur du texte sur lequel nous partageons le sentiment de notre collègue Sancho a été victime d'insinuations diffamatoires dans les publications électroniques de l'éditeur de l'amant de notre épouse. Sans nous interroger davantage sur des constellations intello-mondaines qui nous échappent, nous souhaitons préciser que notre réflexion ne porte que sur le seul texte ici reproduit et que nous n'avons pas connaissance de l'œuvre philosophique de l'auteur, œuvre sur lequel nous nous abstenons de toute appréciation. Notamment, nous précisons que nous n'avons pas envisagé de nous engager dans des menées séditieuses à l'occasion du succès électoral de M. Le Pen, le 21 avril 2002, comme l'auteur incriminé s'en voit accusé, pour la bonne et simple raison que nous en fûmes au contraire ravi, dans la conviction où nous sommes que tout ce qui fout la merde dans une société qui la produit doit être accueilli favorablement, comme diraient nos collègues cyrénaïques. Si nous respectons l'Occident comme singularité culturelle, nous déplorons que celle-ci se donne, seule, pour universelle. Quant à la révolution culturelle chinoise, même Badiou semble aujourd'hui admettre, en le sollicitant à peine, qu'à partir de septembre 1967, dans la suite des incidents de Wuhan et de l'élimination de Wang Li, elle n'est plus que le masque de la contre-révolution.
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O
Oui, ce texte peut en effet être considéré comme dément. Mais nous croyons sçavoir que l'auteur, ou le gourou, vient d'apporter son soutien à Julien Coupat, qu'il a autrefois connu et avec lequel on le croyait fâché. Comprenne qui pourra les ramifications des réseaux intello-mondains. En plus, ces gens se déclarent réticents à la notion de réseau.Au passage, nous aimerions faire observer que nous ne croyons pas, pour des raisons de critique interne, des raisons philologiques donc, que les Contributions à la guerre en cours et l'Insurrection qui vient soient d'un même auteur, à moins de supposer une évolution intellectuelle très favorable chez cet auteur entre 2001 et 2006. Le premier texte relève, nous semble-t-il, d'un deleuzisme mal assimilé, qui nous paraît complètement absent du dernier. Ceci peut concerner l'instruction judiciaire, ou, dans l'hypothèse, valoir félicitations sçavantes à l'auteur.
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S
Ce texte est dément! Il fait dresser les cheveux sur la tête! Et cette clique est prise au sérieux?
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Z
En peu de mot c'est l'antiscolastique qui se mord la queue. "Eu oui on ne veut pas faire du régurgitage de doctrine, c'est pourquoi nous ne parlerons pas de Lacan et de Badiou". On est le f...age de gueue ?
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