FACHOSPHERE / Liens entre le FN et la Russie : le cas Pierre Malinowski
Pierre Malinowski a entraîné Aymeric Chauprade dans l'affaire du rappatriement des pilotes d'Air Cocaïne
Pierre Malinowski, représentant des nationalistes français au Kremlin pour le Jour de la Victoire. Capture faite par (c) Marc Rylewski
La création du mythe fondateur
Son père, (sans lien avec Rodion Malinovski), se serait en historien amateur intéressé à la Première Guerre mondiale, il s'intéresserait comme son fils à qu'il a transmis des plans et des rapports uniques sur l’offensive Nivelle, tout particulièrement à la bataille du Chemin des Dames, avril-mai 1917 où son morts 70 officiers et 4 472 soldats russes alliés sur les 44000 du corps expéditionnaire. En juillet, alors que la mutinerie gronde dans les rangs de toute l’armée française, l’État major français éloigne du front les soldats russes : ils sont envoyés au camp de la Courtine, dans le Limousin. 16 000 hommes et 290 gradés s’y installent. Sur place, un groupe de soldats annonce son refus de poursuivre la guerre et réclame d’être renvoyé en Russie, mais la rébellion est écrasée dans le sang par les officiers russes eux-mêmes. Les survivants sont envoyés à la prison de l’île d’Aix ou déportés vers l’Algérie et les travaux forcés. Ils seront rapatriés à Odessa en 1919. En mars 1918, la Russie quitte les rangs des Alliés. Les régiments russes sont relevés du front et transformés en compagnie de travailleurs. Mais des centaines de militaires russes s’organisent en corps autonome et sollicitent auprès du gouvernement français l’autorisation de retourner au front.
Près de 400 hommes forment cette « Légion russe », qui sera affectée à la Division marocaine, parmi lesquels Rodion Malinovski, qui n'est pas son ancêtre. Au cours de l’année 1918, les Russes s’illustrent dans les batailles de la Somme, du Soissonnais et de l’Aisne. Pour son courage et ses exploits, cette unité est surnommée par les soldats français la « Légion russe d’honneur ». Le soldat Rodion Malinovski, qui deviendra maréchal de l'URSS, puis ministre de la Défense de 1957 à 1967, fut de ceux-là. Ce dernier fut blessé au bras durant la bataille du fort Brimont, puis lors de la répression en septembre 1917, de la révolte bolchevique qui ébranla le camp de la Courtine, matée avec le concours de l'État français. Agé de 20 ans, il servit alors dans la Division marocaine qui s'illustra dans la bataille de la Somme en avril 1918. Rodion Malinovski est aujourd'hui enterré sous les murs du Kremlin. «Mon père s'est toujours souvenu de la France avec amour et tendresse», explique la fille de ce dernier, Natalia Malinovska, dont «l'unique» objectif, désormais, est de créer, en Russie, un monument semblable à celui inauguré par Vladimir Poutine.
Edit en prévision d'un nouvel article.
Nous rappelons que le modèle de Pierre Malinowski est Errnst Jünger, proche du Maréchal Romer, et que le meilleur ami de celui-ci sous l'occupation n'était autre que Jouhandeau, lequel a perdu son procès en diffamation. Nous faisons très bien la différence entre nazisme et fascisme. Benjamin qualifiait l'esthètique de Jünger de fasciste, avant qu'il ne se mette à apprécier les insectes.
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Jean-Charles Robin.