FACHOSPHERE / Frédéric Chatillon
Frédéric Chatillon Ancien membre du GUD. Il met en relation le duo Dieudonné*–Soral* avec Jean-Marie Le Pen. La consécration de cette nouvelle alliance est la venue de Dieudonné à la fête « Bleu blanc rouge » (BBR) du FN en 2006. Durant l’été 2006, Chatillon avait joué les intercesseurs auprès d'Orléans pour un voyage de Dieudonné, Alain Soral, Ahmed Moualek, Marc George et Thierry Meyssan à Damas puis au Liban. Ami de Jacques Vergès et de Roland Dumas.
Cet article est un copié collé du site La Horde :). Et oui nous sommes de très mauvais philoopshes à la rédaction. Pr contre Les filles des Monsieur Chatillon, qui n'ont jamais désavoué les pensées et la "doctrine" de leur père qui s'il arrivait au pouvoir fermerait ce site et nous mettrait en prison, ont une bonne connaissance du droit, mais pas du caractère informatif.

Il est aussi présent au point presse de Marine Le Pen au Salon des maires, en novembre 2011 :

La mère de ses six enfants, Marie d’Herbais, amie d’enfance de Marine Le Pen et militante historique du FN, est employée au service de communication du Front national et présente chaque semaine le Journal de bord vidéo de Jean-Marie Le Pen. Elle fut même candidate dans la Sarthe aux législatives de 2012.

Chatillon est resté très proche de la mouvance néo-fasciste européenne, mais aussi des Syriens du parti Baas. À l'été 2006 puis en mars 2008, il accompagne Dieudonné – « un pote », expliquait-il à Mediapart – dans sa tournée à Damas, où ils apparaissent aux côtés de certains dignitaires syriens comme Manaf Tlass, le fils du général et ancien ministre de la défense, ami d’enfance de Bachar el-Assad (qui a fait défection en juillet 2012).



En 2011, Chatillon parraine la création du site pro-régime Infosyrie.fr (fermé en janvier 2013). À Mediapart, il ne cache pas ses opinions : « Le régime se défend comme il peut, il a raison. Ce n'est pas le monstre que décrivent les médias. Aujourd'hui on cherche un prétexte pour le bombarder. Mais les vrais barbares sont du côté des rebelles. » Il est aperçu à une manifestation de soutien au régime syrien le 30 octobre 2011, dans une période de répression accrue .

Ce jour-là, d'autres anciens du GUD liés au FN sont présents, comme Olivier Duguet, trésorier jusqu'en mars 2012 de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen :

A propos de Marie d'Herbais de Thun (nous mettons la source de l'observatoire de l'antisémitisme ci-dessous)
Marie d’Herbais de Thun, chargée de la communication du FN, est issue d’une longue lignée de la noblesse bretonne.
Son grand-père, Marcel Chereil de La Rivière, riche industriel, figure monarchiste, fut candidat FN à plusieurs élections. L’une de ses filles, Cendrine, est l’épouse de Jean-Marie Le Chevallier, l’ancien maire de Toulon. Lorsque l’élection de Le Chevallier fut invalidée, Jean-Marie Le Pen investit Cendrine, qui échoua de 33 voix lors d’une élection partielle. Elle passait pour plus extrémiste encore que son mari.
La mère de Marie d’Herbais, Katherine d’Herbais, est une autre fille de « tonton Marcel », comme on l’appelait dans les milieux d’extrême droite. Elle fut conseillère régionale frontiste en Picardie et, avec son ex-mari Pierre d’Herbais, compte parmi les principaux actionnaires du journal Minute.
Dans la propriété familiale de l’époque, l’imposant château d’Alincourt, nul doute que Marie d’Herbais de Thun a dû assister à des saillies antisémites plus explicites que celles de « la fournée », entre une chasse à courre et un camp d’entraînement du service d’ordre du Front national (DPS, en 1992).
Frontiste, à l’entendre, depuis ses 11 ans (les adhésions au FNJ commencent à 16 ans), elle a fait ses études, selon sa page Facebook, à l’institut suisse du Rosey, qui accueille la jeunesse dorée d’Europe. Elle est ensuite passée par l’Institut catholique de Paris. En 1992, à 20 ans, Marie d’Herbais est déjà fiancée à Frédéric Châtillon. Ils ont eu six filles ensemble et sont aujourd’hui fraîchement séparés.