FRANCIS COUSIN / Son iconographie
Il n'y a pas que le texte et le discours pour faire passer les idées et les accointances, les symboles aussi.
Nous pouvons relever chez Francis cousin l'usage de deux symboles intempestifs.
Il n'y a jamais de référence au drapeau rouge ou à la faucille et au marteau chez Francis Cousin. Il y a en fait chez lui une haine viscérale pour le prolétariat puisqu'il souhaite tout bonnement le décimer. Dans la première définition qu'il en donne Marx précise bien que le prolétaire n'est pas l'ouvrier de manufacture et qu'il se concentre dans les villes puisque c'est là que se situent les usines - comme les actuels immigrés sans-papiers d'ailleurs. Francis Cousin dans son entretien avec Etienne Chouard parle d'abolir la distinction entre ville et campagne tout bonnement en exterminant la population des villes
L'être, l'avoir et le faire. L'eau, a terre et l'air. Voilà l'une des source archéo-futuriste de Francis Cousin. Pas de Marx.
La croix celtique est une croix latine accompagnée d'un cercle. La croix néonazie qui n'est pas la croix gammée des Nazis est une croix celtique raccourcie. Les premiers groupes néo-fascistes apparaissent en France très rapidement après la guerre, avec la création en 1949 de Jeune Nation, qui a introduit l'utilisation de la croix celtique raccourcis, par les frères Sidos.
Schwarze Sonne ou soleil noir dans la salle d'apparat du château de Wewelsburg, le château des SS. On en connaissait que deux exemplaires du temps des nazis. . Le soleil noir est agité en rouge sur la photo précédente. Croix néonazie et soleil noir (rouge) sont accolés.
La croix néonazie est déclinée chez différents groupscules
L'introduction de Marx dans le néonazisme n'est pas récente on peut penser à la realtion de transfert passionnel entre Rockwell et Patler du Parti Nazi Américain. Rockwell évinca Patler du parti pour tentative d'introduction du marxisme et bolchevisme, ce dernier le tua moins d'un an après : "I loved him like a father and he loved me like a son". Dans sa dernière lettre adressée à Rockwell, Patler écrit "I don't think there are two people on earth who think and feel the same as we do. ... You are a very important part of my life. I need you as much as you need me. Without you there is no future" cf.1967: 'American Hitler' shot dead". BBC News. August 25, 1967.
On retrouve la croix neonazie sur tous les drapeau nationalistes
La roue Solaire et Heidegger
Cette croix néonazies emprunte aussi à la roue solaire. Cette Roue Solaire cache également un autre principe fondamental qui fut étudié par un grand philosophe tel que Heidegger. Ce principe est celui du Devenir et de l’Être. L’axe horizontal du symbole représente en effet le Devenir, c’est-à-dire tout ce qui est changeant et soumis aux caprices du temps. L’aspect matériel est inclus dans cette notion, comme par exemple le corps physique qui est l’expression du Devenir, celui qui naît, grandit, et finalement disparaît. Tandis que l’axe vertical représente l’Être, c’est-à-dire l’aspect non-changeant, immuable, la force spirituelle qui émane de toute vie. Mais contrairement aux monothéismes qui ont toujours tenté de séparer ces deux notions de corps et d’esprit, la sagesse païenne se reflète dans la symbolique de la Roue Solaire en démontrant que le Devenir et l’Être sont deux conceptions inséparables qui sont imbriqués l’une dans l’autre, qui s’interpénètrent en quelque sorte.
Selon certaines autres explications, l’axe horizontal serait de nature féminine, alors que l’axe vertical serait de nature masculine. L’image de ce symbolisme est de caractère plutôt sexuel et recoupe les autres symboles rattachés aux axes de la Roue Solaire que nous avons vu ci-dessus. Les 4 extrémités de la Roue Solaire quant-à elles nous renvoient au symbolisme lié à ce chiffre 4 qui est intimement lié à la terre. Le cercle représentant le soleil et le 4 la terre, nous sommes donc encore une fois en présence de l’union symbolique du soleil et de la terre.
Les Triskels et les nationalistes bretons (néonazis entre 1923 et 1944)
Nationalistes breton faisant le salut au drapeau (Le kroaz-du blasonné d'un triskel) qui n'est pas encore le Gwenn-ha-du avec ses hermines inventé par Morwan Marchal