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ACTUALITE / Loik le Priol
Loik le Priol
Ancien Gudard, ancien militaire d'active
Son parcours
Issu d’une famille d’extrême droite, fils d’un ancien parachutiste accusé d’avoir fréquenté des militants néonazis, Loïk le Priol traîne une réputation de bagarreur (4).
Loïk Le Priol a intégré les rangs de la Marine nationale en 2010 via l'École des mousses, à Brest, avant de se spécialiser dans la filière fusilier marin. Il a participé à des opérations extérieures au Mali et à Djibouti entre 2013 et 2015, avant d'être rapatrié en France en juillet 2015 en raison d'un état de stress post-traumatique. «Suite à ce rapatriement, il a été placé en indisponibilité - arrêt maladie longue durée - jusqu'à sa radiation des armées en octobre 2017. Durant la période qui a suivi son rapatriement et précédé sa radiation, il n'a servi dans aucune unité de la Marine nationale», nous précise la Marine nationale.
Loïk Le Priol a déjà été condamné à l’âge de 19 ans pour des violences et à quatre mois de prison avec sursis à 23 ans pour des violences volontaires en réunion et conduite en état d’ivresse, selon les informations du journal Marianne.
Les faits
En 2014-2015, il aurait provoqué la fermeture d’un bar parisien après une altercation (4).
Le 20 mars 2022, Loïk Le Priol est activement recherché par la police car il est suspecté d'avoir assassiné le rugbyman Frederico Martin Aramburù à la terrasse du bar Le Mabillon, boulevard Saint-Germain à Paris, lui tirant six balles dans le dos, dont quatre, selon Le Parisien ont touché la victime.Le 19 mars, le rugbyman argentin Federico Martín Aramburú, joueur international et double champion de France avec le Biarritz olympique est à Paris avec son ancien coéquipier et associé, le néozélandais Shaun Hegarty, ainsi que leurs clients, pour assister au match de rugby France-Angleterre. Ils dînent tous au Volver, restaurant du VIe arrondissement de la capitale. Aramburú et Hegarty le quittent à 1h30 pour aller à la "rue de la soif". Ils y boivent quelques verres et vont ensuite au Mabillon, un établissement sur le boulevard Saint-Germain. C’est dans cette brasserie qu’une altercation a lieu. Trois personnes agressent verbalement une personne étrangère, qui leur a demandé une cigarette. L’ex-rugbyman argentin intervient pour défendre l’agressé. Une nouvelle agression verbale a lieu entre le trio et le rugbyman. Selon Shaun Hegarty, des propos à connotation raciste — « vous n'êtes pas d'ici », « on est chez nous » — auraient été tenus par le trio d'extrême droite. Une arme est sortie par un des suspects. Le videur intervient, tout redevient calme, du moins à l’intérieur. Quand les deux groupes sortent, l’altercation devient physique et ils se battent. On comprend que Shaun Hegarty a aussi pris part à la rixe. Une fois séparés, les deux groupes s'éloignent l'un de l'autre, Hegarty et Aramburú remontent à pied le boulevard Saint-Germain. en direction de leur hôtel. Les deux amis, amochés, sont à la recherche de glace pour apaiser les hématomes. Ils s’arrêtent donc à l’hôtel Welcome, au niveau du 146. Ils en ressortent et voient trois personnes qui les attendent dans une jeep verte. La femme qui conduit est Lyson Rochemir, étudiante en 3ème année de diététique et compagne de Loïk Le Priol depuis 5 ans. À son bord, les deux militants d’extrême droite. Bouvier, le premier, ouvre le feu Deux coups de feu sont tirés en direction des deux anciens coéquipiers par Romain Bouvier,. Cette salve ne touche personne. Mais un homme, Loïk le Priol, descend de la voiture et tire sur Federico Martín Aramburú à maintes reprises. 6 fois exactement. L’Argentin est touché au moins trois fois dans la jambe et le bas-ventre. Il implore son ami d’appeler les secours. « Appelle la police, je vais mourir » prononce-t-il. Aramburú meurt dans la nuit du vendredi 19 mars au samedi 20 mars.
Les suspects ont été identifiés grâce à des témoins et des images de vidéosurveillance. Le 21 mars, une jeune femme est arrêtée et placée en garde à vue, elle est soupçonnée de faire partie du trio d'extrême-droite. Loïk Le Priol est activement recherché par la police pour ces faits.
Sa compagne de 24 ans, Lyson Rochemir, est interpelée le samedi 19 mars 2021, elle est suspectée d’être la conductrice du véhicule, une jeep, au moment où Loik le Priol et Romain Bouvier (tous deux anciens membres du GUD) ont tiré sur Federico Martín Aramburú. Le 21 mars, elle est mise en examen pour «complicité d'assassinat» et placée en détention provisoire. Le 22 mars 2022 à 20 h 15, Loik le Priol est interpelé près de la frontière avec l'Ukraine dans la région de Zahony, lors d'un contrôle de la police hongroise. Le 23 mars 2022, Romain Bouvier, 31 ans, est interpelé par la BRI de Nantes à Sablé-sur-Sarthe.
Pour rappel
Le 8 octobre 2015, il participe à l'agressio avec torture d'Edouard Klein en compagnie de Logan Djian, de Loik le Priol, de Kléber Vidal et d'un cinquième individu. Son procès est reporté en janvier 2021 et devrait être à nouveau jugé en juin 2022.
Producteur d’huile d’olive dans un domaine du Sud de la France, il touche une pension d’invalidité lié à un traumatisme lié à ses activités militaires.
Propos
Lors de l'agression de 2015, Loik le Priol lance à Edouard Klein : « T’es qu’une merde […] Allez lève-toi, assume pour une fois ! Porte tes couilles ! […] T’es un putain de Français, vas -y assume ! […] T’oses même pas te lever. […] Le peu de Français que t’avais en toi tu n’as même pas porté tes couilles. » (4)
Avis sur lui
Julien Rochedy sur Twitter affirme : « Oui, j'assume, Le Priol était un copain, on ne se voyait presque plus mais nous avions traîné parfois ensemble vers 2012-2014. Nous nous étions déjà éloignés suite à l'affaire Edouard Klein ... Ceux qui connaissaient Loïk pensaient tous qu'il s'était calmé. Il avait toujours été fêlé, il était suivi par un psy de l'armée, mais la dernière fois que je l'ai croisé à Paris, il avait une copine, des projets, semblait apaisé. On était contents 'qu'il aille mieux'».
Son réseau
Son avocat en 2022 est Me Xavier Nogueras en France et Me Laszlo Beno en Hongrie.
Il est proche de Romain Bouvier et Baptiste Marchais. De 2012 à 2014, il fréquente Julien Rochedy, comme le précise l'avis précédent.
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Sources :
1. Médiapart « Assassinat du rugbyman Aramburu : l’itinéraire du militant d’extrême droite soupçonné », par Marine Turchi, le 21 mars 2022.
2. Le Parisien, « L’ex-rugbyman argentin Federico Martin Aramburu tué par balles à Paris », le 19 mars 2022.
3. Le Point « Meurtre d’Aramburu : la police recherche trois individus d’extrême droite », par Aziz Zemouri, le 20 mars 2022.
3. La Voix du Nord, « Mort de l’ex-rugbyman Martin Aramburu: qui est Loïk Le Priol, le principal suspect ? » par E. Duj., le 23 mars 2022.
Articles liés :
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Logan Djian (agresseur d'Edouard Klein et ancien président du GUD)
Loik le Priol (agresseur d'Edouard Klein et meurtrier)
Romain Bouvier (agresseur d'Edouard Klein et complice de meurtre)
Kléber Vidal (agresseur d'Edouard Klein)
Edouard Klein (ancien président du GUD et ancien compagnon de l'actrice Morrigane Châtillon)
Baptiste Marchais (sportif sponsorisé par loïc le Priol)
Julien Rochedy (président du FNJ et fréquentation de Loïk le Priol de 2012 à 2014)
Frédéric Châtillon (le père de Morrigane à l'origine du tabassage d'Edouard Klein en représaille) (ancien président du GUD)
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Loik le Priol en armes
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