La Philosophie à Paris

FACHOSPHERE / David Mascré

18 Septembre 2021, 15:01pm

Publié par Michel Albigense

David Mascré
Politicien d'extrême droite proche des milieu catholique traditionalistes. Docteur en mathématiques et Docteur en philosophie et en histoire des sciences et titulaire d’un troisième cycle en analyse des menaces criminelles contemporaines. Fonctionnaire de cadre B au Ministère des Affaires étrangères. Chargé de cours (vacataire) en mathématiques à l’université Paris-Descartes, professeur en géopolitique à l’École des hautes études internationales et politiques, et intervenant à HEC. Chroniqueur sur les radios confessionnelles Radio Lumière 101 et Radio Notre-Dame. Animateur d'un Libre Journal sur Radio Courtoisie.  Secrétaire général de l'Association des Amis de l'abbé Jean Carmignac en 2006 et 2007. Membre de Fondapol "Fondation pour l'innovation politique, un Think Tank libéral, progressiste et européen" lié à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) de 2006 à 2010. Dirigeant au sein de SOS Éducation à partir de septembre 2008. A ce titre, dirige les revues Les Cahiers de l'éducation et La Nouvelle revue de l'éducation (où publie Robert Redeker, partisan de Michel Onfray*). Membre du Bureau politique du Front national de janvier 2011 à juillet 2012 (exclu par Marine Le Pen).

Le 21 mars 2009, il intervient au colloque Pie XII, un intellectuel dans le siècle, organisé par le Cercle Thomas More (0). Le Cercle Thomas More se présente comme un « Cercle informel fondé par des fidèles de l’Eglise Catholique ». En 2009, David Mascré participe au "cycle de conférence numérique" des Jeunes pour la France. En 2009, préface le livre de Jean du Chazaud, L'origine glandulaire des troubles mentaux. Le fonctionnement des facultés mentales par l'Endocrino-Psychologie. En juillet 2012, il est surpris avec un dictaphone entre ses jambes à une réunion du Bureau politique du Front national par Nathalie Pigeot (FNJ).

Dominique Albertini et David Doucet : « Après avoir fait main basse sur le parti, Marine Le Pen se rend compte qu’elle manque de cadres sur lesquels s’appuyer pour mener sa campagne présidentielle. Problème : ses rares prises de guerre virent au fiasco. « Lorsque j’ai été élue présidente, j’avais le choix entre renouveler entièrement le bureau politique ou me limiter à l’entrée de nouvelles personnalités. C’est le choix que j’ai fait, mais Laurent Ozon et David Mascré furent deux erreurs de casting dont j’assume la responsabilité », regrette-t-elle aujourd’hui. [...] Quoi qu’il en soit, sa sortie de scène illustre l’éternelle difficulté du parti à recruter et conserver des cadres structurés et compétents. » 

Source : Dominique Albertini et David Doucet, Histoire du Front national, Editions Tallandier, septembre 2013.

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