La Philosophie à Paris

FRONT NATIONAL / L'affaire des assistants parlementaires

5 Juillet 2024, 11:52am

Publié par Jean-Charles Robin

Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, le 15 janvier 2024 (crédit : Denis Allard pour Léibération)

Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, le 15 janvier 2024 (crédit : Denis Allard pour Léibération)

Monique Becker, candidat RN aux élections législatives anticipées de 2024 dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques (0)  

Comme le rapporte Libération (0) « Les faits s’étalent sur des années, et trois mandatures européennes : la 6e, courant de 2004 à 2009, la 7e, de 2009 à 2014, pour s’arrêter en 2016 au milieu de la 8e (de 2014 à 2019), celle où la plus grande partie de l’argent public a été détournée. Le fonctionnement frauduleux s’est arrêté après le début de l’enquête, confiée par le parquet en mars 2015 à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, l’OCLCIFF.» (0). Les faits concenrent 4 Parlementaires dont Jean-Marie Le Pen, Marion-Marine Le Pen, l'ancien eurdéputé Jean-François Jalkh.
Comme le rapporte Le Monde (1) « Le 30 septembre [2024], plusieurs cadres du RN, dont Marine Le Pen, comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants d’eurodéputés. Le RN est soupçonné d’avoir organisé un mécanisme lui permettant de salarier des permanents du parti avec les crédits accordés par le Parlement européen à ses députés, pour qu’ils rémunèrent leurs assistants. Or les règles de l’institution précisent clairement que les assistants ainsi payés doivent être dévolus exclusivement au travail parlementaire. Déclenchée par une lettre anonyme en 2014, l’affaire a déjà été tranchée du côté du Parlement lui-même : ce dernier, qui chiffre le préjudice total de ces emplois à plus de 6 millions d’euros, a réclamé à Marine Le Pen le remboursement de 300 000 euros pour avoir rémunéré deux assistants « fictifs ». Une somme que l’intéressée a longtemps refusé de payer, multipliant les recours judiciaires, sans succès, avant de finalement s’en acquitter en septembre 2023» (1)
Une audiance s'est tenue le 2 septmbre 2024 pour savoir si Jean-Marie Le Pen 96 ans avait la santé suffisante pour assiter aux audience de la procédure. Libération rapporte les faits (2)

Sources :
      liberation.fr
 1       lemonde.fr
 2       liberation.fr
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