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La Philosophie à Paris

COMMUNISME / Tentative de définition

Première définition. « Le COMMUNISME n'est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui supprime les conditions existantes. » Ainsi définit Karl Marx le comunisme dans L'idéologie Allemande.

Premier Piège. N'ayant saisi cette première définition, on trouve le bordigusime ou le ranciérisme qui pose l'avènement d'une communauté. Ceci est emprunt d'un idéalisation du communisme primitif et de relents de christiannisme. On retrouve cela dans les détournements extrême-droitiers d'un Francis Cousin, qui vous dira, prolongeant par là Bordiga, que vous n'avez rien comrpis. Certes il y a là par la radicalité une destruction des conditions existantes mais pour imposer une communauté d'emprise et de gourou. On retrouve cela à Paris 8 avec Eric Lecerf qui après chaque mouvmeent en appelait à la communauté, avec cette senteur si chétienne des prémières communautés.

Première définition. « Le COMMUNISME n’est possible que grâce au déblayage effectué par le capitalisme. Il est non pas la défense des prolétaires, mais l’abolition de la condition prolétarienne. Il ne porte pas les ouvriers au pouvoir et ne nivelle pas l’ensemble de la population au même revenu. Il en finit avec l’esclavage salarié, le productivisme, l’opposition travail/loisirs. Il permet la réunificaition de l’activité humaine sur la base de tous les acquits techniques et humains. L’ouvrier n’est plus enchainé à l’usine, le cadre n’est plus rivé à son attaché-case. Le besoin d’agir n’est plus soumis.  » Definition issu des courants conseillistes et anarcho-communistes ou anarcho-syndicalistes de Caen.

Le communisme de conseils, ou conseillisme, est un courant du mouvement ouvrier qui se revendique marxiste mais anti-léniniste. Son objectif est la prise du pouvoir par la classe ouvrière à travers des conseils ouvriers (soviets en russe). Ce courant valorise la spontanéité contre le parti et critique fortement l'État, se distinguant ainsi du léninisme. Il puise ses influences à la fois dans le marxisme et l'anarchisme, tant dans sa dimension théorique que pratique.

Le communisme libertaire, également appelé anarcho-communisme, est une doctrine politique qui combine l'anarchisme et le communisme. Il vise à une société sans État et sans propriété privée, avec un processus révolutionnaire permanent et l'extension progressive de la nouvelle société à l'ensemble de la population.  Le communisme libertaire pose, lui, l'abolition des frontières, dans un typique geste anarchistes, anarchisme politique et non philosophique qui a existe seulement entouré par des fronts : on pensera . Le communisme libertaire qui n'en a pas fini avec son idéalisme (liberté réquise par l'esclave).

Le communisme autoritaire, c'est ainsi que le communisme libertaire désigne le marxisme-léninisme, puisque celui-ci ne sort jamais d'un capitalisme d'état et que pour sa survie il est obligé de maintenir une bureaucratie d'état plutôt que de tendre vers 

Le maoïsme français (le maoïsme ayant été appliqué en Chine et en alabaine). Nous avons fait tout un article à cet effet. C'est une variante du marxisme-léininsme, l'une basée sur le Parti l'autre sur le sponténisme (puisque désignée ainsi par la première branche, ou aussi les Mao-Spontex) qui se tournera vers l'organisation politique avec toujours sa centralité et son surmoi moral exclant (cf. Antoine Spire exclu pour avoir lu Proust, auteur bourgeois).  

Nous avons laissé de côté les communismes pré-marxistes c'est--dire pré-scientifique, on pensera àaux origines du mots communisme, on pensera à Flora Tristan et on pensera à Auguste Blaqui que l'on classe habituellement avec les socialistes révoltuionnaire. C'est lui au passage qui est à l'origine de la formule anarchiste Ni Dieu ni maître. On dit qu'ils sont pré-marxistes en tant qu'il sont pré-scientifiques, c'est--dire qu'il ne pose pas la question de l'extorsion de la plus-value ou survaleur à partir de l'exploitation du travail et de la fétichisation de la marchandise encadrée par le dipôle marché- état.

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