DU FASCISME INTERIEUR / Francis Cousin
Les étranges discours de Monsieur Cousin. Passons sur le fait que comme Heidegger il s'appuye analopgiquement et de la manière la plus retorse sur la racine, la source étymologique europé sker veut par exemple dire couper, on nze trouve pas de skeu comme innappropriable. Mais le sacré est originairement ce qui n'est pas négociable, ce sur quoi on ne peut revenir (Regis Debray par exemple aime à l'étudier ainsi).
Plutôt que d'appeler son livre Critique de l'équivalence généralisée il l'appelle Critique de la société de l'indistinction.
"Pourquoi Critique de la société de l'indistinction ? Parce que la distinction est précisément le contraire de la distinction et que donc la société actuelle qui est une société où la tyrannie marchande s'est emparée de la totalité des champs humain, c'est la théorie justement, c'est la pratique qui formalise l’indistinction, on est dans un monde où il n'y a plus homme, où il n'y a plus de femme, où il n'y a plus de beau, où il n'y a plus de laid, où il n'y a plus de noir, où il n'y a plus de blanc. Toutes les qualités, toues les distinctions, toutes les hiérarchies, tout ce qui finalement désigne, tout ce qui finalement dit, disparaît dans un gigantesque magma qui est le marché. Et le marché est assujetti à un norme qui s'appelle l'équivalent général ... il n'y a plus des valeurs, il n'y a plus de hiérarchie, il n'y a plus la conscience ni l'inconscience...."
Cet autre extrait pourtant nous parle de la distinction qui a lieu dans ontre société sous le nom cette fois de la séparation.
"nous décrit la commnunauté indo européenne d'avant la politique ... les Germains contrairement aux celtes ignorent le pouvoir, ignorent la chefferie, ignorent la propriété, ignorent les druides. Les communautés germaniques sont les communautés qui vivent en assemblées générales du vivre ensemble (un des définition de la politique en passant) ... La trilogie indo-européenne dumézilienne ne dit pas la naissance du monde indo-européen mais elle dit sa décadence. C'est-à-dire que ont vécu dans un monde communautaire où le séparé n'existait pas, il n'y avait pas des guerriers et des paysans, mas des paysans-guerriers. Et à un moment donné la dislocation de cette société a produit l'émergence à un stade agricole particulier qui a produit un surplus agricole, qui a produit un divisé intérieur*. Ce divisé intérieur a produit l'émergence du politique. [...] Quand César arrive sur le Rhin, [chez les Celtes] on a derrière la civilisation celtique qui est passé depuis très longtemps dans la décadence civilisationnelle, on n'a plus une communauté homogène mais une civilisation qui s'est hiérarchisée avec une noblesse, avec une paysannerie, avec des guerriers, alors que que quand il arrive sur le Rhin et qu'il passe de l'autre côté, il trouve une communauté qui n'a strictement rien à voir avec les Celtes. Je vous invite à voir ce texte de César sur les Germains [...] Tacite confirme que les Germains igonre la chefferie, ignore le fait politique."
On apprend aussi que l'intellectuel (?), à honnir, est un "homme du clivage et de la division". Mais là on rentre dans des nuances où il ne faudrait pas trop aller, comme si l'intellectuel pouvait nous sortir de l'indistinction...
Notre Antiphon n'est pas sans savoir puisqu'il fut situationniste avant d'être maximaliste radical que la séparation est le premier nom de ce que Debord appelle le spectacle. La hiérarchisation intérieure du vrai et du faux, la liaison organique avec un tout transcendantal, le retour aux sources, les concepts à géométrie variable selon le point de vue sont de caractéristiques du fascisme qui de l'extérieur se fait passer pour un communisme nostalgique de la communauté primordiale qui ne permet pas la densité actuelle de population ni l'espérance de vie actuelle.
Francis cousi a mis en place la chaîne auto-promotionnelle (qu'on reconnaît au logo philoanalyste) Bhû
*On parle de la figure du prêtre comme protecteur de ce surplus agricole.
Le plus intéressant survient quand on rentre au sein de la société genrée (gentilice ou vernaculaire) comme sur la vidéo qui suit. Le couple devient "réciprocité fonctionnelle harmonieuse" (comme le rappelle les statistiques de la police) et même "complémentarité" comme pour la relation du capitlaiste et du travailleur. C'est tout le problème de ceux qui parlent d'humain plutôt que de terrien-ne-s. Orwell qui est l'une des sources de Cousin avait pourtant donné cette excuse celle du caractère qui expliquerait rupture de conduite entre la vie publique et la vie privée.
Etrangement Monsieur Cousin ne parlent ni de la Commune de Paris saluée par Marx (mais qui n'a pas remis en cause l'argent), il ne nous présente pas non plus la lutte des classes comme concept stratégique (et non analytique), ni de la dictature du prolétariat comme concept tactique et transitoire.
La question n'a pas à se poser puisque le communisme apparaîtra quand le capitalisme sera non pas mondial ni global mais total (c'est-à-dire dialectiquement rien, hihi). Le monde financier plus que marchand se sera emparé du ventre des femmes, pour reconsidérer les interventions de M. Cousin sur la Grossesse Pour Autrui (GPA), qui relèvent de l'intentionalisme et non du mouvement réel. Le problème est que Monsieur Cousin nous dit que le basculement du capitalisme en domination formelle au capitalisme en domination réelle se fait au moment de la guerre de 1914. Ce qu'il dit ailleurs lmais en introduisant une latence, c'est le passage obligé avant le communisme, qui ressemble plus à un collectivisme de la contribution (à qui appartient le code wikipédia ?).
doit simultanément user toujours plus du travail mort machinique qui, lui, ne créant aucune valeur, se contente de transmettre aux marchandises par lui mises en mouvement, la part de valeur que le travail humain extorqué y a préalablement placé. Cela ne l'empêche pas d'exister mais il doit en payer le prix par des crises périodiques toujours plus fortes qui ne le mèneront à disparaître que du jour où cette contradiction sera devenue impossible quand la baisse du taux de profit (continuellement compensée par sa masse !) produira un tel seuil de saturation mondiale des marchés qu'aucune dimension de crédit ne pourra venir la contrebalancer. Ainsi, nous vivons désormais l'époque de la fin du cycle historique capitaliste, qui, tout en se développant de plus belle au milieu des massacres et de la misère sociale généralisée, fait mûrir en son sein les conditions mêmes du communisme. Cette période historique de crise financière galopante marque la dernière phase du devenir de la valeur et de l'argent, celle où la totale domination réalisée du spectacle de la marchandise commence à se traduire comme processus visible de l'impossible reproduction réciproque du couple travail/Capital.
On pourrait dire à son honneur qu'il soulève là ce qui fait la valeur humaine du travail même quand celui-ci est improductif (simple vente d'un service préalablement concocté, Monsieur Cousin prend l'exemple parfois de la publicité). Le capitalisme meurt quand sa part de travail improductif deveint trop coûteuse pour écouler le travail produictif (dans les conditions nécessaires d'une obsolescence programmée). Tout cela passe non pas par une abolition ou un dépérissement brutal mais par une substitution et une minimalisation : l'argent a rendu obsolète le troc, il s'y est substitué, il l'a minimaliser dans ses travers.
La lecture très rigoureuse de Marx est toutà son honneur mais pourquoi avoir rerpis l'irénimse de Pierre Clastre et dès lors confondu de manière romantisée le commun avec le genos (communauté de la production humaine sacrale plutôt que communauté hiérarchisée selon le genre propre aux familles-souches inégalitaires) et non avec le koinos. Peut-être parce que avec la disparition du divin sacral des foyers-souches appraît la distinction du sage et du commun calqué sur celle du sacré et du profane.