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ECONOMIE POLITIQUE / Le libertarianisme ou anarcho-capitalisme

30 Mars 2019, 18:17pm

Publié par Anthony Le Cazals

Le libertarianisme ou anarcho-capitalisme est une doctrine bourgeoise qui repose sur le droit de propriété. On peut voir la doctrine de non-agression comme une extension du personnalisme (respect de la personne) a respect de la propriété qui n'est plus communautaire comme dans le personnalisme. Rothbard à refuser tout rôle à l'État, et à soutenir que même ses fonctions régaliennes doivent être prises en charge par le marché. Ce qui est impossible puisque l'état assure le recouvrement de la dette, la propriété pouvant être garantie par des blockchains.

La pensée économique classique est née des œuvres des Scolastiques espagnols et portugais aux XVIe et XVIIe siècles (école de Salamanque), et des penseurs libéraux français des XVIIIe et XIXe siècles : Richard Cantillon, Turgot, Condillac, Jean-Baptiste Say ou Frédéric Bastiat. Ce ne sont pas Adam Smith, David Ricardo ou John Stuart Mill qui sont les inspirateurs de la science économique libérale. Ils en sont les diffuseurs que populariseront Voltaire en France et Marx en Allemagne.
Cette une pensée fondée sur le droit naturel et non pas sur un sans-fond, c'est-à-dire spontanément institué par un cri ou un rire d'or. Elle prône le laisser-faire que l'on retrouve en France chez un Frédéric Neyrat.

    L’axiome de non-agression
Le Credo libertarien repose sur un axiome central : aucun individu ni groupe d’individus n’a le droit d’agresser quelqu'un en portant atteinte à sa personne ou à sa propriété. On peut appeler cela « axiome de non-agression », « agression » étant défini comme prendre l’initiative d’utiliser la violence physique (ou de menacer de l’utiliser) à l’encontre d’une autre personne ou de sa propriété.
    Le droit naturel
Le concept même de « Droits » est défini négativement, il délimite le domaine d’action d’une personne où nul ne peut s’immiscer. Aucun homme n’a donc le Droit de forcer quelqu’un à accomplir une action positive puisque l’individu ainsi contraint subirait une violation de son Droit sur sa personne et sa propriété (l'Éthique de la Liberté, chapitre 14).

 

Murray Rothbard, Histoire de la Pensée Économique, .
Murray N. Rothbard, L'Homme, l'Économie et l'État, Paris, Institut Charles Coquelin, 2007
Murray N. Rothbard, La Monnaie et le Gouvernement, Paris, Institut Charles Coquelin, 2006, 148 p.
Schumpeter, Histoire de l'analyse économique, 1954.

 

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