La Philosophie à Paris

HEIDEGGER / Un petit service demandé aux germanistes

6 Août 2007, 17:47pm

Publié par Anthony

Quelqu'un pourrait-il traduire ce morceau d'entretien d'Heideggerr où celui-ci parle de pensée et de son rapport à la métaphysique. Merci de mettre un commentaire

http://fr.youtube.com/watch?v=Yu_UFHrC02k&mode=related&search=

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O
A la réécoute, je corrige qu'il faut bien comprendre : « un penseur à venir, qui sera peut-être placé devant la tâche d'assumer effectivement cette pensée que j'essaie seulement de préparer », au lieu de : « un penseur à venir qui sera peut-être placé devant la tâche de chercher à préparer cette pensée et de l'assumer vraiment », ainsi que j'avais écrit. Pas facile de traduire sans avoir un texte sous les yeulx.
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O
« Comment se présentera le destin de la pensée, personne ne sait. En 1964, à Paris, dans une conférence que je n'ai pas prononcée moi-même, mais qui fut présentée dans une traduction française, je me suis exprimé sous le titre de « la fin de la philosophie et de la tâche de la pensée ». J'y fais donc une distinction entre philosophie, c'est-à-dire la métaphysique, et la pensée telle que je la comprends. Cette pensée est, en elle-même, beaucoup plus simple que n'est la philosophie, mais, quant à son accomplissement, elle est beaucoup plus difficile et exige une attention nouvelle portée à la langue, non pas une invention de nouveaux termini, comme j'ai l'ai une fois pensé par le passé, mais un retour sur le contenu primordial de notre propre langue, toujours comprise dans son dépérissement. Et un penseur à venir qui sera peut-être placé devant la tâche de chercher à préparer cette pensée et de l'assumer vraiment, il devra se soumettre à une parole qu'a écrite, un jour, Heinrich von Kleist a écrite un jour et qui est libellée ainsi, je l'ai copiée un jour dans un de mes cahiers de notes : « Je me retire devant quelqu'un qui n'est pas encore là et je m'incline, un millénaire à l'avance, devant son esprit. »
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A
Merci Oyseaulx, c'était le passage que nous avions cité ailleurs, Mais là on ne lme voit pas saisir son carnet où il a inscrit le passage de Kleist :)http://www.paris-philo.com/article-4269145.html